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Titre | Infinite City |
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Auteur | Brent Keith | |||
Éditeur | Alderac Entertainment Group Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2009 | |||
Joueurs | 2 à 6 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 45 min | |||
Mécanisme | partage territorial | |||
Thème | urbanisme, construction | |||
Emplacement | étagères du rayon I | |||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
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Avec ses règles guère plus compliquées que celles d'un 8 américain, Infinite City est idéal pour aborder des jeux plus complexes, sans imposer aux malheureux à qui l'on envisage d'inoculer le virus ludique un apprentissage trop pénible. L'idée est simple : en posant des tuiles, on constitue peu à peu une cité futuriste (aux graphismes vraiment très réussis) dans laquelle il s'agira de devenir le promoteur le plus puissant. Chacune des 120 tuiles possède un effet, parmi 21 possibles. Elles permettent par exemple de rejouer, de déplacer d'autres tuiles, d'en retirer, etc. Le tour de jeu est simple : on pose une tuile, on y place un de ses jetons, puis on applique l'effet de la tuile. Infinite City, avec son tirage aléatoire de tuiles, s'adresse aux amateurs de jeux remuants, pleins de rebondissements, à la limite du chaos. C'est ce qu'on pourrait croire au premier abord, surtout quand on voit un adversaire se mettre à recouvrir tout le jeu de ses petits jetons, justement là où on avait mis les siens. Mais ce chaos est très relatif. Si quelques tuiles sont assez ou très puissantes, ce qui nous réjouit quand on les obtient au tirage, elles sont à double tranchant. Jouées trop tôt, elles forceront la convoitise de tous les autres joueurs. Conservées en main trop longtemps, elles risqueront d'être volées par un adversaire.
Peut-être un peu poussif à cinq ou six joueurs, Infinite City est très agréable à deux, trois ou quatre, car les fins de parties sont plus maîtrisables. Si vous êtes amateur de jeux sans hasard, qui vous permettent de faire briller vos neurones en société, n'hésitez pas à reposer le jeu dans le rayon de votre vendeur-conseil préféré. Mais si, comme moi, Infinite City en françaisLe seul inconvénient du jeu, ce sont les textes en langue barbare, écrits, qui plus est, en une taille de police ridiculement petite, dans le but probable d'empêcher les bigleux comme moi de les lire facilement. Heureusement, on trouve sur la toile une bonne traduction française (merci Budnic). À partir de celle-ci, j'ai confectionné des étiquettes que vous pourrez coller avec soin sur les tuiles. Vous trouverez ces étiquettes à la fin des règles disponibles en haut de page.
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Bibliographie
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François Haffner Paul Lequesne 25 avril 2010 |