Titre

Dali le renard

Auteur Vincent Bonnard  
Éditeurs Happy Baobab  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur

Tiki Editions  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2020
Joueurs 2 à 4
Public enfants, ados
Durée 15 min
Caractéristique dés
Mécanisme stop ou encore
Thèmes animaux, animaux de la ferme, animaux sauvages, arts plastiques, oiseaux, poules, renards
Emplacement étagères du rayon D
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
Myludo


Le jeu sur
Plateau Marmots


Le jeu sur
Undécent


Le jeu sur
Vin d’jeu

L'idée de Dali le renard est simple. Six couleurs de jetons sont disponibles : rouge, bleu, jaune, orange (rouge + jaune), vert (bleu + jaune) et violet (rouge + bleu). Ces couleurs sont également présentes sur deux dés blancs et sur un dé noir.

Vous jetez les trois dés. Le dé noir interdit une couleur, par exemple rouge. Vous devez alors choisir une couleur autre que rouge indiquée par l'un ou l'autre des deux dés ou par leur combinaison. Par exemple, si vous avez obtenu jaune et bleu, vous pouvez choisir de prendre un jeton jaune, ou un bleu, ou un vert. Si vous aviez obtenu rouge et jaune, vous auriez pu prendre un jeton jaune ou orange, mais pas rouge.

Après avoir choisi votre jeton, vous pouvez arrêter ou continuer, autant de fois que vous voudrez. Si vous continuez, il faudra que vous puissiez sélectionner une couleur que vous n'avez pas encore réservée, faute de quoi vous aurez perdu votre tour et tous les jetons sélectionnés jusqu'ici. Mais si vous arrêtez, tous les jetons sélectionnés sont définitivement acquis.

Vous l'aurez compris, Dali le renard est un assez classique jeu de stop ou encore.

Ce qui fait la différence, c'est l'édition ! Le jeu aurait pu être présenté avec un sachet de jetons, trois dés et une règle. La structure ludique aurait été la même que le jeu présenté ici. Mais l'éditeur — et je suppose son directeur artistique, le magicien Ian Parovel qui se cache derrière tant de succès d'édition — ont conçu une boîte-jouet qui donne tout son sel au jeu. Le jeu se présente comme une ferme avec six poulaillers et un silo. On ne jette pas les dés n'importe où mais dans le silo, une tour à dés intégrée à la ferme. On ne prend pas un jeton mais on actionne un des six poulaillers. Le troisième dé n'est pas un dé noir mais un dé indiquant quel poulailler le fermier protège.

Quand Howard Wexler a présenté son jeu à MB, il s'agissait d'un jeu de damier avec un tablier de six lignes et sept colonnes et deux séries de pions. Chaque joueur posait à tour de rôle un pion de sa couleur sur la plus basse case d'une colonne, dans le but d'aligner quatre de ses pions avant l'adversaire. C'est Ned Strongin qui a eu la géniale idée de transformer le tablier à plat en une grille dressé à la verticale, ou l'on viendrait insérer des jetons qui descendraient jusqu'à la dernière position libre dans la colonne choisie. Puissance 4, qui n'aurait probablement eu qu'un succès limité sous sa présentation initiale, était né !

C'est cette même combinaison d'une bonne règle de jeu et d'une bonne édition qui donne toute sa saveur à Dali le renard et qui lui permet d'accéder au Panthéon des coups de cœur de l'Escale à jeux. Un grand bravo à toute l'équipe !

 

François Haffner
14 février 2021