Titre

Port Royal

alias Händler der Karibik
Auteur Alexander Pfister  
Éditeurs Blackrock Games  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur

Éditions du Matagot  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur

Österreichisches Spiele Museum  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2013
Joueurs 2 à 4
Public enfants, ados, adultes
Durée 30 min
Caractéristiques cartes, variante
Mécanismes amélioration de tableau, collecte, gain par score, stop ou encore
Thèmes Antilles, bateaux, îles tropicales, pirates et corsaires, transports
Emplacement réserve P
Site officiel
Règle du jeu
Vidéorègle
Résumé
Ressources


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2015 : édition française chez Éditions du Matagot

Port Royal est directement dérivé de Händler der Karibik, avec quelques légères modifications pour permettre jusqu'à cinq joueurs de participer. La réalisation d'une expédition qui était obligatoire dans la première version devient ici une variante.

Le mécanisme de base est assez original. Il s'agit d'atteindre le premier douze points de victoire en recrutant divers équipiers : matelots, capitaines, négociants, prêtres, colons, etc. Pour recruter, il faut de l'argent qui se gagne en prenant possession de navires.

Chaque équipier rapporte immédiatement de 1 à 3 points de victoire mais aussi un avantage pour la suite du jeu.

  • Les matelots et les pirates permettent de repousser les navires peu lucratifs pour permettre à de beaux navires d'arriver en jeu. C'est d'autant plus intéressant que la présence de nombreux navires différents permet de récupérer plusieurs cartes à la fin de son tour.
  • Les prêtres, capitaines et colons permettent de remporter des expéditions fort lucratives. Mais la partie ne durant qu'une vingtaine de minutes, il faut rester pragmatique. Si on ne joue pas la variante imposant la possession d'une expédition, les prêtres, capitaines et colons sont des investissements moins intéressants.
  • Les autres équipiers donnent divers avantages permettant de recruter plus économiquement, de récupérer plus de cartes, de gagner plus d'argent, etc.

Toutes ces cartes, bateaux apportant de l'or ou équipiers, viennent en jeu en étant révélées une à une par le joueur actif. Plus il expose de cartes, plus il aura de choix. mais il prend aussi le risque de voir arriver en jeu deux navires de même couleur ce qui met fin à son tour. D'où l'importance des matelots et pirates.

Mettre plusieurs cartes en jeu donne une chance de faire arriver quatre ou cinq navires différents ce qui permet de récupérer plus de cartes. C'est aussi offrir des opportunités aux autres joueurs qui pourront prendre une carte à la fin de votre tour en vous payant un or. Attention à ce que l'avantage offert ne soit pas trop important.

Variante pour deux ou trois joueurs

Si le jeu fonctionne très bien à quatre ou cinq joueurs, il est moins convainquant avec peu de protagonistes. L'objectif de douze points est rapidement atteint et les stratégies à moyen ou long terme sont vouées à l'échec.

Je vous propose donc d'adapter les conditions de victoire comme suit :

  • Pour gagner à deux joueurs, il faut avoir réalisé au moins une expédition et réuni au moins vingt points de victoire.
  • Pour gagner à trois joueurs, il faut avoir réalisé au moins une expédition et réuni au moins seize points de victoire.

2013 : Händler der Karibik chez Österreichisches Spiele Museum

Première version de Port Royal, Händler der Karibik ne comportait que cent-dix cartes au lieu de cent-vingt. Elle était limitée à quatre joueurs.

La condition de fin de jeu est double : avoir réalisé au moins une expédition et avoir réuni au moins dix points de victoire.

 

François Haffner
6 décembre 2015