Amazones

Dans Amazones, vous êtes une princesse qui constitue au mieux son harem, en recrutant des hommes plus ou moins attirants.

Chaque personnage est constitué de trois parties, et non de quatre comme dans Mix-Max.

Chaque joueur a au départ un jeu de cartes identiques. Au cours de la partie, les cartes vont changer de main, et on se retrouvera donc avec des cartes de plusieurs couleurs en main. Mais lors d'un tour de jeu, il n'est possible de jouer que des cartes d'une seule couleur. Celle ou celui qui saura mémoriser les cartes transmises à droite ou à gauche aura donc un net avantage dans la partie, s'il est capable d'en tirer des conclusions tactiques. Les choix se font tour à tour, d'abord visiblement, puis on rajoute une carte cachée. L'information n'est donc pas complète mais celui qui connaît les possibilités de ses adversaires est souvent gagnant.

Le jeu est illustré par François Bruel mais les dessins, ou plutôt les caricatures, ne sont pas forcément du goût de tout le monde. La règle est claire et bien écrite. Dommage que l'auteur réussisse l'exploit d'y remercier nominativement vingt-et-une personnes dont, à tout hasard, quelques membres du jury de Cannes, ce qui me semble assez déplacé.