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Titre | Asara |
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Auteurs | Michael Kiesling Wolfgang Kramer Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur |
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Éditeur | Ravensburger Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2010 | |||
Joueurs | 2 à 4 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 1 h | |||
Caractéristiques | multiprimé, pièce de musée | |||
Mécanismes | affectation de travailleurs, majorité | |||
Thème | urbanisme, construction | |||
Emplacement | étagères du rayon A | |||
Deutscher Spiele Preis | 5e prix 2011 | |||
Spiel des Jahres | Sélectionné 2011 | |||
Spiel der Spiele | Jeu de l’année 2011 | |||
Site officiel | ||||
Règle du jeu | ||||
Vidéorègle | ||||
Ressources | ||||
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Asara est une création des incontournables Michael Kiesling et Wolfgang Kramer, auteurs de nombreux succès ludiques. Ils nous plongent ici dans un univers fantastico-oriental, où le but est de construire les tours les plus hautes, les plus lumineuses et les plus nombreuses. Les jeux de gestion se caractérisent souvent par la difficulté à réaliser des actions. À un bout de la chaîne, on trouve des jeux optimistes, où chacun peut s'amuser en devenant facilement plus opulent. Tout le monde devient millionnaire, et c'est le plus gros multimillionnaire qui gagne. À l'autre bout se situent les jeux pessimistes, où il faut « gérer la crise ». Les développements y sont très difficiles, et les catastrophes succèdent aux catastrophes. À la fin de la partie, on se fait parfois la réflexion que si on n'avait rien fait, on serait finalement plus riche ! J'avoue ma préférence pour les jeux de gestion optimistes. Même quand on ne gagne pas, on a quand même le sentiment d'avoir fait quelque chose. Asara se situe plutôt dans cette catégorie. Rien ne nous empêche vraiment d'ériger des tours, si ce n'est quelques méchants concurrents qui nous piquent sous le nez un élément convoité. Mais il est rare qu'un adversaire puisse nous empêcher de construire. Tout au plus parviendra-t-il à restreindre un peu la hauteur ou la beauté de nos tours. S'il n'y a pas dans Asara de grande innovation, on n'est cependant pas loin de la perfection pour un titre aussi facilement accessible. Le jeu, familial au bon sens du terme, s'apprend facilement. L'interaction est importante, mais il s'agit plus d'une émulation que d'une guerre. Les jeux d'affectation des travailleurs sont nombreux et ont tendance à se ressembler. Nos deux auteurs apportent ici une innovation intéressante, celle de la catégorie d'ouvrier. Sur chaque atelier, il n'est possible d'en poser qu'une seule catégorie. Le premier ouvrier détermine la couleur demandée par la suite. Il est donc important, parfois, d'aller vite sur un lieu pour se garantir la possibilité d'y revenir. Heureusement, en cas de nécessité, on peut envoyer à un endroit deux ouvriers quelconques, pour remplacer l'ouvrier de la qualité demandée. Asara est probablement l'une des meilleures créations du duo Wolfgang Kramer / Michael Kiesling. Bravo ! |
Bibliographie
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François Haffner Bruce Demaugé-Bost 13 février 2011 |