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Titre | El Caballero |
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Auteurs | Wolfgang Kramer Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur Richard Ulrich |
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Éditeur | Hans im Glück Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 1998 | |||
Joueurs | 2 à 4 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 1 h 30 | |||
Mécanisme | points d’action | |||
Emplacement | étagères du rayon C | |||
Spiel des Jahres | Sélectionné 1999 | |||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
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La ressemblance d'El Caballero avec El Grande est certainement volontaire : mêmes auteurs, même illustrateur, même éditeur. On pourrait presque croire à une suite, mais il n'en est rien. Les mécanismes n'ont pas grand-chose de commun entre El Grande et El Caballero. Nous sommes devant un jeu qui est manifestement réservé aux fanatiques de jeux de stratégie, avec une part de hasard la plus limitée possible. De fait, la chance n'intervient que pour une part microscopique, lors du tirage des cartes. Le tour de jeu est attribué par un système de cartes distribuées, au départ, de façon égale entre les joueurs, et le jeu ne laisse jamais place à la moindre surprise : ni enchères cachées, ni paravent d'aucune sorte. Tout est visible, et c'est ce qui est terrible.
À son tour, un joueur peut pratiquement tout faire, et ce dans n'importe quel ordre. Il peut par exemple recruter les Caballeros figurant sur la carte qu'il vient de choisir, mais il n'y est pas obligé, et il peut le faire à n'importe quel moment de son tour. Chaque joueur dispose de sept ou dix actions possibles pendant son tour, selon la règle utilisée. Le nombre de combinaisons est donc tout simplement effrayant, et l'usage d'un sablier pourrait être conseillé ! La complexité du jeu lui a certainement nui, et je connais quelques joueurs avec lesquels je ne jouerais jamais à El Caballero : la partie durerait cinq ou six heures ! Un jeu excellent… réservé aux fans de réflexion stratégique. |
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François Haffner avant 2009 |