California

Les jeux où il faut construire des villes, des palais ou des maisons ne manquent pas. California renouvelle l'idée en proposant non de construire une demeure, mais de la meubler. Comme ça se passe en Californie, les signes extérieurs de richesse et le kitsch sont de rigueur : statues grecques, motos rutilantes ou lampes à bronzer sont les bienvenues.

La mécanique du jeu est bien huilée. Les parties se jouent à un rythme soutenu et durent peu de temps. On est presque frustré quand la fin arrive, et qu'on n'a pas pu mener à terme les travaux d'embellissement envisagés.

Au niveau de la règle, Michael Schacht a atteint les sommets de simplicité dans la définition du tour de jeu. Chacun a le choix entre deux actions : prendre une pièce ou acheter une tuile et la poser selon quelques règles simples. La règle peut sembler un peu longue, car elle détaille et précise toutes les situations. Mais si quelqu'un l'a bien lue, il peut l'expliquer en une minute aux autres joueurs.

Un seul petit défaut : la partie compte douze manches, mais rien ne permet de les compter, et la plupart des joueurs de mon club ne disposent pas de douze doigts.

Variantes Escale à jeux

1. Se faire greffer deux doigts supplémentaires ;
2. Utiliser un dé à douze faces pour compter les tours ;
3. Utiliser deux dés à six faces ;
4. Utiliser douze cartes ;
5. Faire douze bâtons sur une feuille ;
6. Manger une à une douze cuisses de poulet (cette dernière variante présente un avantage supplémentaire en permettant de soutenir des paysans en difficulté).