Titre

Carpe diem

Auteur Stefan Feld  
Éditeurs Alea  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur

Ravensburger  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2018
Joueurs 2 à 4
Public ados, adultes
Durée 1 h
Caractéristiques dominos, dominos carrés
Mécanisme collecte
Thèmes Antiquité, Italie, Rome antique, urbanisme, construction
Emplacement étagères du rayon C
Kennerspiel des Jahres Sélectionné 2019
Règle du jeu
Vidéorègle
Résumé
Ressources


Le jeu sur
BDML


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Ludo le gars


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Vin d’jeu
                 
Une présentation par Armelle Cottrant  
Quelques présentations sont rédigées par des amis de l’Escale à jeux, tous fins connaisseurs du domaine des jeux de société. Les notes sont attribuées par le webmestre.

Carpe diem : joli titre à portée philosophique qui ne reflète en rien les mécanismes du jeu : prise et placement de tuiles à effets sur le score, le tout présenté comme la construction de la cité par des patriciens, cité organisée autant qu'on le peut et distribuant quelques récoltes à ses habitants.

Est-ce là la référence à la devise ?

On s'y jette !

Quoi qu'il en soit Carpe diem se lance rapidement malgré une règle assez longue et des bâtiments aux effets divers et variés. L'aide de jeu contribue grandement à la fluidité du jeu en rappelant les détails liés à chaque aménagement.

Mais là où le bât blesse, c'est sur les couleurs et dessins des tuiles. C'est carrément illisible et cela pose vraiment problème pour le plaisir du jeu. On passe son temps à examiner la tuile sous son nez pour deviner s'il s'agit d'un jardin, d'un vignoble ou d'une boulangerie ! (et je ne parle pas de ces dessins sur le cadre de notre cité, encore moins visibles !

Voyez les symboles sur le cadre vert de ma cité !

C'est vraiment dommage pour un jeu d'un auteur connu pour ses jeux experts, qui offrait là un jeu assez facile d'accès !

Du coup, je me demande si Carpe diemn'est pas une invitation à n'y jouer que de jour, la lumière artificielle n'étant pas bienvenue pour la lecture !

Les tuiles en lumière naturelle

Nous avons aimé le jeu et pensons le rendre plus lisible en y ajoutant des touches de couleur qui différencieraient les tuiles. Pas vraiment daltonien friendly encore (à moins d'y ajouter en plus  une icône)  mais au moins cela rendrait plus évidentes  la prise et la pose de tuiles  et permettrait de vraiment savourer ce jeu qui le mérite.

Même la « salade de points », signature de l'auteur, n'est pas un frein ici et se compte sans encombre grâce aux cartes de scoring. Le système de choix d'objectifs doubles à chaque fin de manche est une torture pour l'esprit, alors que c'est le sel du jeu !

C'est donc un grand regret de voir ce jeu disqualifié par le design. Et je ne parle pas des choix artistiques (camaïeu maronnasse bien connu dans les jeux à l'allemande des années 2000)  mais bien de la lisibilité ! Ce qui est d'autant plus inacceptable que nous avons joué avec la réédition dite "refresh" sortie en 2021 et dotée d'une boîte blanche qui laissait augurer une revue de la clarté (en gardant un design daté qui, lui,  nous convient).

C'est donc un coup de colère contre cette nouvelle version du jeu !

Un jeu de Stefan Feld illustré par Eric Elwell

Ne pas confondre…

Bibliographie

  • Plato n° 115 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « Plato n° 115 »
  • Plato n° 136 Afficher le sommaire
    des jeux abordés
    dans « Plato n° 136 »
                 

Vous n’êtes pas connecté(e)

Déjà membre : Connectez-vous ou demandez un mot de passe
Pas encore membre : Créez un compte
 

Armelle Cottrant
Paul Lequesne
20 février 2022