Titre

Cléopâtre et la société des architectes

Auteurs Bruno Cathala  Cliquez pour accéder au
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Ludovic Maublanc  Cliquez pour accéder au
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Éditeur Days of Wonder  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2006
Joueurs 3 à 5
Public enfants, ados, adultes
Durée 1 h
Caractéristiques multiprimé, pentominos et polyformes
Mécanisme collecte
Thèmes Afrique, Antiquité, Égypte pharaonique, histoire, urbanisme, construction
Emplacement étagères du rayon C
Trophée Flip Parthenay Trophée Réflexion 2008
Fest. de Saint-Herblain Sélectionné 2007
Spiel der Spiele Meilleur jeu entre amis 2006
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
BDML


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
Ludo le gars


Le jeu sur
Jeux de NIM


Le jeu sur
Tric Trac
                 

Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'éditeur Days of Wonder n'a pas lésiné sur le matériel de Cléopâtre et la société des architectes. Cela justifie-t-il pour autant un prix de vente aussi élevé ? Permettez-moi d'en douter, d'autant plus que la finition des pièces en plastique est assez quelconque. On aurait aimé un rendu plus proche de la pierre, sans aller peut-être jusqu'à la qualité exceptionnelle des statuettes de Tobago.

Oublions le prix et la finition, pour nous intéresser aux mécanismes. Le jeu est du type « je pioche, je joue des combinaisons, je gagne des points », comme par exemple dans Les Aventuriers du rail. La difficulté réside ici dans le gain variable des constructions. Monter un élément du temple ne rapporte pas la même récompense, selon le moment où on le construit, et les constructions alentour. Le problème, c'est que selon la chance, on a en main plus ou moins de cartes utilisables. Ceux qui peuvent construire les éléments les plus rentables prennent facilement beaucoup d'avance, tandis que d'autres désespèrent de trouver les cartes qui leur manquent pour construire enfin.

L'élément le plus intéressant est la corruption, qui donne toute son âme au jeu. On peut construire plus vite si on accepte de prendre des risques, mais celui qui en aura le plus abusé se verra jeté aux crocodiles, et ce, quel que soit son gain. Du coup, les joueurs, du moins lors des premières parties, ont peur d'utiliser la corruption, et celui qui sera finalement jeté aux crocodiles n'aura probablement guère été plus corrompu que les autres. En fait, il ne faut pas hésiter à corrompre, quitte à élever ensuite de belles statues aux dieux pour se faire pardonner.

En résumé, un bon jeu, surtout si on l'achète d'occasion ou en soldes.

Bibliographie

                 

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François Haffner
14 février 2010