Titre

Le Collier de la reine

Auteurs Bruno Cathala  Cliquez pour accéder au
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Bruno Faidutti  Cliquez pour accéder au
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Éditeurs Asmodee  Cliquez pour accéder au
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Days of Wonder  Cliquez pour accéder au
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Année 2003
Joueurs 2 à 4
Public enfants, ados, adultes
Durée 45 min
Caractéristique cartes
Mécanisme commerce, troc
Thèmes Alexandre Dumas, Grand Siècle, histoire, Histoire de France, littérature
Emplacement étagères du rayon C
Festival de Cannes Sélectionné 2003
Jeu de l’Année Sélectionné 2004
Règle du jeu
Ressources


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Le jeu sur
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Le Collier de la Reine est à la fois un jeu de commerce et de cartes d'événement. Je ne suis pas particulièrement fan des jeux avec des cartes d'événement ou d'influence. Le défaut de ces jeux est toujours le même : un joueur qui a quelques parties à son actif a un avantage considérable sur un partenaire qui découvre le jeu.

Disons le tout de go : Le Collier de la Reine est une réussite. Comme me le confiait récemment un ami, on y voit clairement l'influence bénéfique de Bruno…

Les mécanismes mis en œuvre dans Le Collier de la Reine sont très intéressants. La part de hasard est faible, puisqu'elle est limitée à la distribution initiale de quatre cartes (vous en aurez beaucoup plus en main, vous verrez), et parfois à l'apparition de telle ou telle carte qui vous intéresse, mais qui ne viendra pas jusqu'à vous.

L'idée de base du jeu est intéressante. Des cartes sont proposées à la vente au centre de la table. À chaque fois qu'un joueur en achète, la valeur des cartes qui restent baissent. Un mécanisme similaire avait été utilisé dans Show Manager ou Atlantic Star, mais pas avec une telle réussite. Le but du jeu est de constituer des bijoux avec des pierres précieuses, dont la cote varie au gré des cartes. Seul celui qui présentera le bijou le plus somptueux de chaque gemme se verra récompensé. Mais de nombreux personnages louches traînent et changent sans cesse vos plans.

J'ai beaucoup apprécié le jeu, et particulièrement la règle très vicieuse de la rareté : la pierre la plus rare est également celle qui peut rapporter le plus. Un autre aspect appréciable est la grande liberté offerte aux joueurs, qui ont toujours des choix stratégiques très vastes devant eux. Si on n'aime pas les cartes d'événement, on n'a qu'à investir dans les bijoux ! Et lycée de Versailles…

Si vous avez aimé le jeu et que vous voulez vendre d'autres bijoux, pourquoi ne pas essayer l'excellent et méconnu Klunker ?

N.B. : De nombreux avis contradictoires sont apparus sur les forums ludiques à propos de l'esthétique des cartes. C'est vrai que le type de dessin choisi est assez inhabituel dans le monde du jeu de société. On aime ou on n'aime pas, mais au moins, ça change. J'ai personnellement beaucoup apprécié les citations d'Alexandre Dumas père au bas des cartes.

Les amateurs trouveront, sur le site de Days of Wonder, outre les règles, un aperçu des cartes et la possibilité de jouer en ligne.
>> vers le site officiel

                 

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François Haffner
Paul Lequesne
avant 2009