Dos

Dos, ou comment « déméliorer » un jeu !

Si Uno n'a jamais prétendu être un jeu révolutionnaire, il faut reconnaître que de nombreuses familles y jouent avec plaisir. L'intérêt du jeu réside surtout dans le bonheur qu'on peut éprouver à faire des crasses aux autres joueurs.

Dos se présente comme un des successeurs de Uno. Le problème c'est qu'on y a supprimé tout l'aspect jeu d'ambiance pour privilégier un jeu de calcul ennuyeux.

Au lieu d'une pile, il y en a maintenant deux ou plus. On peut poser une carte de même valeur ou deux cartes dont la somme est égale à la carte recouverte. Si les couleurs correspondent, on peut se débarrasser de une ou deux cartes supplémentaires. J'oubliais le plus important : quand il ne vous reste que deux cartes, vous devez dire « Dos ». Autant dire qu'on se bidonne vraiment.

Le jeu contient 108 cartes, ce qui peut permettre de caler plusieurs armoires ou bahuts.