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Titre | Fantasy Business |
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Auteur | Christophe Boelinger | |||
Éditeur | Descartes Éditeur Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2002 | |||
Joueurs | 3 à 8 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 30 min | |||
Caractéristique | cartes | |||
Mécanismes | bluff, commerce, troc, enchères, enfoirés et autres goujats | |||
Thème | fantastique | |||
Emplacement | étagères du rayon F | |||
Ressources | ||||
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Le thème de Fantasy Business n'est ici que pour habiller un subtil et pervers jeu de commerce, réservé aux joueurs les plus retors. Autant le dire d'emblée : le jeu n'engendre pas la mélancolie, et doit être déconseillé aux personnes émotives et aux femmes enceintes. Fantasy Business se révèle en effet un jeu excellent, d'une immense interactivité, et qui mérite largement la meilleure note. La simplicité des règles n'a d'égale que la duplicité des comportements qu'il faut adopter pour se sortir du bourbier où vous vous enfoncez. Les joueurs, comme les jurons, volent facilement et il est conseillé d'interdire le port d'arme. Vous allez me dire que je déraille complètement, que je dis que le jeu est très bien alors que je ne lui en ai pas mis la note maximum. Il me faut donc malheureusement parler de la présentation du jeu, qui souffre à son tour du syndrome « Draco » (le syndrome « Draco » est une maladie qui frappe les bons jeux sabotés par une maquette à faire hurler). Certes, les dessins des cartes sont soignés et concourent à créer l'ambiance médiévale. Mais il ne faut pas oublier que le but des illustrations est avant tout d'illustrer, et non de masquer. Lorsque l'illustration, au lieu de souligner et d'embellir, devient une véritable gêne pour le jeu, il y a de quoi rendre furieux. Tout au long des parties de Fantasy Business que j'ai pu faire, chacun s'est déclaré gêné par le côté illisible des cartes. C'est très énervant. Un beau dessin donne envie de jouer et soutient l'intérêt. Ici, ce n'est plus le cas, et l'on peste en permanence contre les cartes de commerce illisibles qui gâchent la partie. Un bon point toutefois : La règle est, quant à elle, lisible, certes toujours écrite avec d'aussi petits caractères, mais enfin sur un fond clair. C'est également le cas des cartes spéciales, nettement plus lisibles que les cartes de « Draco ». Quel dommage que le maquettiste se soit laissé aller sur les cartes. En conclusion, Fantasy Business est un jeu qu'il faut avoir et auquel je regrette de ne pas avoir pu donner la note maximum. Pour tenter de rendre les cartes plus lisibles, j'ai réalisé des étiquettes colorées, que j'ai collées sur les cartes de commerce. Pour charger ces étiquettes, cliquez sur le lien plus haut. |
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François Haffner avant 2009 |