|
||||
Titre | Gemblo |
|||
Auteur | Justin Oh | |||
Éditeur | Schmidt Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
|||
Année | 2005 | |||
Joueurs | 2 à 6 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 30 min | |||
Caractéristiques | inadapté aux daltoniens, pentominos et polyformes | |||
Mécanismes | combinatoire, défausse, gain par score, maîtrise, partage territorial, permutations | |||
Emplacement | étagères du rayon G | |||
Règle du jeu | ||||
Ressource | ||||
|
Si vous revenez d'un long voyage interplanétaire, il est possible que Gemblo vous semble innovant. L'idée est de poser le maximum de ses pièces sur un espace restreint, où chacun veut s'installer. Chaque pièce posée doit être « voisine » avec une pièce de la même couleur, mais sans la toucher. Si vous ne revenez pas d'un long voyage interplanétaire, vous avez évidemment reconnu, même s'il n'est jamais cité, le fameux Blokus, adapté avec des hexagones au lieu de carrés (ou de triangles : Blokus Trigon). On cherche alors vainement sur la boîte une mention du style : « D'après une idée de Bernard Tavitian » ou « Un jeu inspiré de Blokus ». Rien de ce type mais, en très gros, le nom de l'« auteur ». Blokus est un jeu au principe mathématique pur : les pièces du jeu sont toutes les pièces qu'il est possible de créer avec 1, 2, 3, 4 ou 5 carrés. Blokus Trigon est construit selon le même principe, mais avec des triangles. Gemblo cherche bien sûr à surfer sur la vague d'un succès envié, mais le compte n'y est pas pour plusieurs raisons. D'abord, toutes les pièces possibles ne sont pas présentes, on se demande bien pourquoi certaines ont été éliminées, et sur quelle base mathématique elles l'ont été. Ensuite, le principe même de « connexion » est alambiqué. Puisque des hexagones ne peuvent pas se toucher par un coin, l'auteur a imaginé que le voisinage pourrait se faire par une ligne. La pièce doit être distante d'exactement un segment d'une pièce de même couleur. Ce segment doit être libre, c'est-à-dire qu'une pièce adverse ne doit pas le recouvrir. Mais par la suite, une pièce peut tout à fait recouvrir un segment de liaison, ce qui personnellement me laisse pantois.
La présentation - des pièces translucides et un tablier alvéolé de couleur métalisée empêchant les pièces de bouger - est évidemment très largement « inspirée » de celle de Blokus. Malheureusement, les symboles qui permettent de délimiter une zone de jeu pour 3 ou 4 joueurs cassent l'harmonie. Les pièces, fort petites, tiennent mal en place, et il est fréquent qu'un joueur en fasse voler une en posant sa pièce. Heureusement, on n'y joue pas trop souvent : la principale qualité de Gemblo est qu'il donne envie de rejouer à Blokus qui, lui, est un excellent jeu. |
Prédécesseur, inspiration
|
|
|
|
Vous n’êtes pas connecté(e) |
François Haffner 15 mars 2009 |