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Titre | Guerre froide |
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Auteurs | Sébastien Gigaudaut David Rakoto |
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Éditeur | Edge - Ubik Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2007 | |||
Joueurs | 2 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 45 min | |||
Caractéristique | cartes | |||
Mécanismes | bluff, objectif secret, stop ou encore | |||
Thèmes | espions, agents secrets, politique | |||
Emplacement | tiroirs du rayon G | |||
Règle du jeu | ||||
Résumé | ||||
Ressources | ||||
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Guerre froide - CIA vs KGB est une très agréable surprise. Le thème et le format peuvent laisser penser qu'on va se retrouver devant une énième adaptation d'un jeu d'attaque-défense, dans la lignée des jeux de cartes à collectionner. En réalité, cette première création de Sébastien Gigaudaut et David Rakoto est plutôt inspirée du Blackjack. Les joueurs interprètent pour l'un le KGB, pour d'autre la CIA. Ils vont s'affronter au cours de manches successives qui permettront de gagner, ou pas, un objectif. Pour cela, ils vont mettre en œuvre des groupes, économiques, militaires, politiques ou médias. Concrètement, cela se traduit par un jeu de vingt-quatre cartes, valant de 1 à 6 dans chaque type d'influence. À tour de rôle, les opposants tirent une carte pour accroître la valeur de leur main, activent le pouvoir d'une carte déjà posée ou passent. Lorsque les deux joueurs ont passé, on fait les comptes. Les auteurs ont résisté à la facilité qui aurait consisté à créer tout plein de pouvoirs rocambolesques, transformant le jeu en un pénible exercice de lecture de caractères minuscules (de préférence en foncé sur fond sombre). Comme il existe quatre types de groupes, il n'existe que quatre pouvoirs, et c'est heureux car on peut jouer sans avoir le nez dans les règles ou les cartes. Ajoutez à cela une intéressante gestion des chefs de mission et vous obtenez un petit jeu diablement captivant, qu'on emporte volontiers en voyage. Qui plus est, il a été réalisé avec beaucoup de soin : belles cartes solides, lourds jetons, illustrations bien choisies. En résumé, j'aime ! |
Prédécesseur, inspiration
Bibliographie
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François Haffner 14 février 2010 |