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Titre | Halleluja |
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Auteur | Guido Hoffmann | |||
Éditeur | Piatnik Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2002 | |||
Joueurs | 2 à 4 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 30 min | |||
Mécanismes | combinatoire, maîtrise | |||
Thème | anges et démons | |||
Emplacement | étagères du rayon H | |||
Ressource | ||||
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Halleluja est typiquement un jeu gâché par le marketing. Alors que la boîte fait penser à un jeu pour enfants, le contenu est en fait un excellent et tordu jeu de réflexion.
Les joueurs possèdent chacun neuf pions empilés par trois au départ, avec la face ange visible. Une tuile numérotée 1, 2, 3, 4 sur ses 4 côtés est posée sur une case du damier, puis les joueurs posent à tour de rôle leurs piles de pions sans qu'elles puissent se toucher ni se trouver sur les axes de la tuile. À chaque tour, le joueur déplace et tourne la tuile. Puis, en commençant par lui, les joueurs autour de la table déplacent leur pion s'il était en face d'un des chiffres de la tuile, et du nombre indiqué. Le but est de capturer les pions adverses pour marquer des points. Un ange qui capture un ange devient un démon, c'est logique. Un démon qui capture un ange reste un démon, c'est toujours logique. Un démon ne peut pas capturer un démon : ce n'est pas syndicalement correct. Un ange qui capture un démon touche le jackpot : son propriétaire marque un point ainsi que des bonus. Ajoutez à cela que le système de marque favorise celui qui capture les pions de toutes les couleurs, et vous obtenez un excellent jeu qui ne sera malheureusement jamais un succès, à cause d'un design manifestement décalé d'avec son public. |
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François Haffner avant 2009 |