Titre

Imaginarium

Auteurs Bruno Cathala  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’auteur

Florian Sirieix  
Éditeur Bombyx  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2018
Joueurs 2 à 5
Public ados, adultes
Durée 1 h 30
Mécanisme affectation de travailleurs
Thème fantastique
Emplacement étagères du rayon I
Règle du jeu
Vidéorègle
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Le Gîte des ânes


Le jeu sur
Gus and Co


Le jeu sur
Myludo


Le jeu sur
Jeux de NIM


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Undécent
                 
Une présentation par Armelle Cottrant  
Quelques présentations sont rédigées par des amis de l’Escale à jeux, tous fins connaisseurs du domaine des jeux de société. Les notes sont attribuées par le webmestre.

C'est sur une recommandation de Marine et François Mahieu qui animent le gîte La Baudo et font partie du réseau  des ludogites que j'ai finalement ajouté Imaginarium à notre ludothèque.

Nous nous chamaillions lors de leur visite au gîte des ânes pour savoir lesquels d'entre nous seraient  les premiers à inaugurer Nicodemus, tout juste sorti, et eux avaient un gros avantage; ils avaient beaucoup joué à Imaginarium !  

C'est ainsi que nous nous influençons les uns les autres au travers des Ludogîtes   pour les jeux que nous aimons et c'est tant mieux !

Dans le sens inverse de leur parution donc, nous jouons à Imaginarium après Nicodemus : même univers, même principe de jeu mais Imaginarium est beaucoup plus touffu que sa version duo.

deux paravents aux noms évocateurs :
Nicodemus, la version duo et Felideus l'illustrateur du jeu

La première partie peut se révéler embrouillée et punitive tant les petites règles ici et là sont difficilement assimilables en une fois. On a toujours ce sentiment… de ne pas en avoir été informé alors que la mémoire n'a pas pu tout fixer. De plus, comme souvent pour les jeux avec une rivière de cartes,  on découvre que les pouvoirs de telle ou telle ne sont pas si intéressants comparés aux pouvoirs des autres cartes qui s'affichent en cours de partie.

Donc Imaginarium demande à être un peu apprivoisé pour profiter de tout ce que le jeu offre.

La première partie a laissé un goût amer à Alice
qui remportera la suivante !

Comme dans Nicodemus , on acquiert des cartes à l'aide de ressources ; cartes (machines à rêves) qu'il nous faudra dans un deuxième temps réparer et dont les combinaisons nous feront valider des objectifs.

On a tous un peu le consumérisme dans la peau, et on acquiert beaucoup de cartes, pas forcément dans le but de réaliser les objectifs et ça embouteille autour de notre plateau !

Comme les actions ne sont pas ouvertes à chaque tour — un mécanisme d'horloge lie deux actions par tour, point très intéressant du jeu ! – et que le process de cette usine est très segmenté, l'embouteillage peut vraiment nous freiner et laisser les autres mieux valoriser les objectifs. D'où une recherche d'optimisation et de recombinaison de notre plateau pas évidente mais assez jubilatoire quand on commence à la maîtriser !

Dans sa présentation et sa durée de jeu (90 minutes annoncées) Imaginarium se présente comme un « gros » jeu mais, une fois compris, les mécanismes sont assez simples… malgré leur multitude. La gestion des étapes de combinaison sur notre plateau est essentielle.

Pour fluidifier la présentation, nous avons choisi de ne pas décortiquer toutes les  cartes assistants et d'aller à la règle si nécessaire pour leur action – une aide de jeu trouvée sur BGG est néanmoins souhaitable pour ces cartes-là, tout comme pour les actions des machines de transformation (Note du webmestre : vous trouverez cette aide de jeu à la suite des règles en téléchargement).

Certaines parties ont laissé un joueur subir le jeu alors que d'autres ont intégré tout les participants autour de la table… il ne faut pas, au début, négliger les ressources même si en fin de jeu elles sont abondantes !

Le graphisme est assumé, d'étranges bestiaux figurent les machines et portent des noms incroyables qu'on ne peut s'empêcher de lire à haute voix pendant le jeu… ce qui apporte un peu de fun. Si on adhère au style, c'est un voyage dans le jeu qu'on fait chacun de son côté.

Quelques "bestiaux" assistants !

Car malgré ce décorum, le jeu ne crée pas d'emblée une ambiance entre les joueurs. On se gêne indirectement pour prendre les machines et l'ordre du tour devient déterminant. Puis le ton monte et des cartes "attaque" peuvent être  jouées et être méchantes !

Enfin  la course  s'accélère en fin de partie et constitue la récompense de toute l'énergie qu'on a mise à construire besogneusement notre  jeu. Le joueur atteignant 20 points met fin à la partie… avant qu'on découvre les majorités derrière les paravents , qui peuvent redistribuer les places sur le podium.

Un jeu qui se termine en feu d'artifice !

Merci la Baudo !  Merci mes amis Marine et François, joueurs infatigables !

un jeu de Bruno Cathala et Florian Sirieix illustré par Felideus Bubastis

                 

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Armelle Cottrant
Paul Lequesne
27 février 2022