Kendo

Kendo : un grand jeu dans une petite boîte, qui présente plusieurs caractéristiques intéressantes. Le tablier est constitué d'hexagones, mais les déplacements se font le long des arêtes.

Chaque joueur dispose de 8 pions :

• 1 Prince qui se déplace d'une case,
• 3 Samouraïs qui se déplacent exactement de deux cases,
• 4 Soldats qui se déplacent exactement de trois cases.

Mais l'envergure n'est pas forcément un avantage, car vous devez utiliser la totalité des points de déplacement d'une pièce, sans avoir le droit de revenir en arrière dans le même tour. Pour se protéger d'un soldat, il suffit donc de s'en approcher ; c'est alors que l'on comprend toute la puissance du Prince qui se déplace d'un seul segment. Il avance lentement, mais inexorablement.

La constitution du tablier et la marche des pièces offrent de multiples combinaisons de jeu. Les amateurs de « fourchettes » seront aux anges.

Et le but du jeu, au fait ? C'est d'amener son Prince au centre, comme me le répète inlassablement ma fille, qui avance tranquillement son Prince, tandis que je m'évertue à massacrer joyeusement toutes ses pièces.
La partie, donc, s'arrête quand ma fille a amené son Prince au centre !

Le jeu peut se pratiquer à deux, trois ou quatre.
À deux joueurs, trois configurations de départ sont possibles : rapproché, éloigné ou face à face.

1976 : Kaiser, König, Edelmann

Kaiser, König, Edelmann (Empereur, Roi, Noble) est l'ancêtre de Kendo. Les règles sont strictement identiques. La présentation est beaucoup moins réussie que celle de son successeur, avec des pions plats en carton, et un plan de jeu composé d'un puzzle de six morceaux.

Il est bien plus agréable de jouer avec le matériel de Kendo, son successeur.