Khet

Si Khet est impressionnant, dans sa grosse boîte, on peut se demander s'il est aussi intéressant qu'il en a l'air. On est immédiatement attiré par le matériel : pions réfléchissants, lasers… On est également séduit par la règle qui ne laisse aucune place au hasard.

Pourtant, les premières parties sont décevantes : on a l'impression de gagner ou de perdre un peu par hasard. Mais cette impression est trompeuse. Car le jeu est bien plus complexe qu'il n'en a l'air. En fait, il est impossible d'y jouer sans se concentrer et en ne mobilisant que quelques neurones.

Dès lors, le jeu devient diabolique, et ce d'autant plus que les variantes sont très nombreuses, par exemple dans la position initiale des pièces.

Deux extensions existent. La première est intéressante, avec ses miroirs semi-translucides qui doublent la capacité de nuisance des lasers. Elle est toutefois un peu onéreuse. La seconde, une tour qui ajoute un niveau, est mal réalisée et s'avère impossible à jouer. Dommage, mais pas embêtant car le jeu de base se suffit largement à lui-même.