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Titre | Kimaloé |
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Auteurs | Malcolm Braff Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur Dominique Ehrhard Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur Sébastien Pauchon |
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Éditeur | GameWorks Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2008 | |||
Joueurs | 3 à 4 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 45 min | |||
Thème | politique | |||
Emplacement | étagères du rayon K | |||
Site officiel | ||||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
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Un jeu de Malcolm Braff, Dominique Ehrhard et Sébastien Pauchon, cela ne peut pas laisser indifférent… Ces trois auteurs s'attaquent à un thème qui, dans le monde ludique, pourrait laisser présager le pire : les droits de l'enfant. Heureusement, ils ont eu la sagesse de nous épargner un énième « jeu » de questions/réponses…
Le but est de faire gravir, le plus vite possible, une grande échelle à ses marqueurs de score en forme de bonshommes. Un système de solidarité entre le grand marqueur (l'adulte) et le petit (l'enfant) les empêche de trop s'éloigner l'un de l'autre (ils peuvent même parfois s'entraider…). Pour marquer des points, il faut rendre les droits qui leur manquent à des enfants du monde entier, à l'aide de cartes tirées au hasard dans un jeu propre à chaque joueur. Un beau système de superposition des cartes permet de dégager, au propre comme au figuré, le ciel au-dessus de la tête de chacun de ces malheureux, au fur et à mesure qu'on le fait bénéficier des droits qui lui manquaient : une très belle métaphore ! S'ajoute à cela le système ingénieux de calcul des points, qui n'incite pas à jouer « perso », mais plutôt à faire en sorte que les adversaires puissent, eux aussi, marquer des points si l'on veut pouvoir avancer. Le matériel, en bois et en carton bien épais, dans une boîte taillée sur mesure, est superbe. Un livret fourni permet même de mieux faire connaissance avec chacun des 15 enfants du jeu. S'il y avait une petite réserve, elle porterait sur la clarté de la règle, qui présente le déplacement du camion de chaque joueur, à chaque tour, comme obligatoire, pour finalement nous faire comprendre qu'il peut être remplacé par une simple pioche de cartes… Après une ou deux parties de ce beau jeu, les enfants sont capables de citer bon nombre de leurs droits, regroupés sous l'appellation « Les 3 P » : Protection, Prestations (soins, éducation etc.), Participation (liberté d'opinion et d'expression). Le quatrième « P » (Playstation) n'a pas encore été adopté par les Nations-Unies… |
Bibliographie
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Bruce Demaugé-Bost 14 décembre 2008 |