Kingsburg

À Kingsburg, tout réside dans les dés ! Si vous êtes allergique, passez votre chemin. Il est donc préférable de tirer de gros dés, même si les mécanismes donnent quelques menus avantages à ceux qui ne sortent que des petits nombres. Le placement est le moment le plus interactif, au moins au début de la partie. Car rapidement, les joueurs acquièrent des pouvoirs qui leur permettent, dans une certaine mesure, de pallier les mauvais tirages.

Il existe une boîte supplémentaire avec plusieurs extensions, à un coût pratiquement identique à celui de la boîte de base. Cela fait cher, car la majorité de ce matériel ne présente guère d'intérêt. Il ne reste d'utile, au final, que les plaques alternatives et les jetons numérotés qui remplacent un peu le hasard des renforts. Au final, on se retrouve avec un jeu qui approche la centaine d'euros, ce qui est tout à fait excessif. Cette extension aurait dû, de toute évidence, être présente dans la boîte de base.

Kingsburg, malgré ses règles assez simples, reste un jeu pour joueurs chevronnés. Il faut en effet jouer quelques parties pour en connaître les subtilités. Celui qui joue pour la première fois n'a guère de chance de gagner.