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Titre | Das letzte Paradies |
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Auteur | Reiner Knizia Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur |
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Éditeurs | Kosmos Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur Kosmos - collection Perlhuhn |
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Année | 1993 | |||
Joueurs | 3 à 5 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 45 min | |||
Mécanismes | choix simultané, enchères | |||
Thèmes | arbres, écologie, îles tropicales, plantes, urbanisme, construction | |||
Emplacement | étagères du rayon L | |||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
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J'avais décidé de trouver à Essen un maximum
de jeux de la collection des longues boîtes Kosmos. Ces boîtes
recèlent des jeux souvent intéressants, dotés d'un matériel de grande
qualité. Le jeu se déroule en 16 tours identiques. Pendant les 4 premiers tours, on vend 4 villas appartenant aux 4 districts de la carte. Puis les 12 tours suivants voient la vente des 12 autres tuiles. À chaque tour, on commence donc par vendre la tuile en jeu aux enchères simultanées, de type « main cachée ». Le principal défaut de ce type d'enchères est ici largement atténué par une idée intéressante. Le prix à payer n'est pas celui que le premier a dans la main, mais celui que le second enchérisseur était prêt à payer (ou voulait faire payer au premier). Ce système de paiement pourrait être adopté pour le plus grand bénéfice des jeux de même type. Ne connaissant pas à l'époque Das letzte Paradies, j'avais d'ailleurs proposé un système similaire pour améliorer Titicaca, un très bon jeu, gâché par l'utilisation abusive des enchères simultanées. Le gagnant doit ensuite poser la tuile qu'il vient d'acquérir. Il a le choix entre la poser côté « préservation de la nature et des petits oiseaux » ou côté « construction hideuse mais rémunératrice ». En gros, chaque fois qu'un joueur coule du béton, il marque d'autant plus de points que les terrains naturels sont nombreux aux alentours, et il prend une option pour des primes de construction. À l'opposé, chaque fois qu'un joueur pose une tuile côté naturel, il fait gagner des points aux promoteurs qui ont construit dans le coin, et il prend une option sur une prime finale de défenseur de la nature. Tout l'art consiste donc à chercher des sponsors prêts à payer un petit quelque chose pour vous persuader de laisser le terrain en l'état. Un habile mélange d'enchères et de négociations, servi par un matériel agréable. Prévoyez des paravents pour cacher votre argent, rapidement volumineux car toutes les pièces sont des jetons de bois épais. |
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François Haffner avant 2009 |