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Titre | Lucca Città |
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Auteur | Alessandro Zucchini | |||
Éditeurs | dV Giochi - daVinci Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur Ludiquement vôtre - Zandji Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2005 | |||
Joueurs | 3 à 5 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 30 min | |||
Caractéristique | cartes | |||
Thèmes | Italie, urbanisme, construction | |||
Emplacement | tiroirs du rayon L | |||
Règle du jeu | ||||
Résumé | ||||
Ressource | ||||
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Dans Lucca Città, vous incarnez des bâtisseurs de palais. Vous devez contruire des palais, les inaugurer, les entourer de remparts pour marquer le plus de points possible. Pour cela, pas de briques ni de brouettes, mais un simple jeu d'une centaine de cartes. Le jeu est indéniablement astucieux, mais il souffre d'une traduction très confuse, qui a du mal à distinguer l'essentiel du détail. Il est donc impératif, si vous ne voulez pas vous faire lyncher par vos compagnons de jeux, de bien comprendre les principes du jeu avant de lancer votre première partie (ce que je n'avais pas fait, et je m'en mords d'autant plus les doigts qu'un point essentiel des règles a été oublié pendant toute la partie). L'idée générale est que vous recevez des cartes qui sont des éléments de palais. Ces éléments, lorsqu'ils sont de même couleur, deviendront des palais, qui rapporteront d'autant plus de points qu'ils possèdent de fenêtres. Ces palais seront ensuite inaugurés, rapportant d'autant plus de points qu'il existe de palais non encore inaugurés et de même couleur chez vos adversaires. Chaque joueur a devant lui trois zones : 1) construction, 2) palais terminés, 3) palais inaugurés. Il est prudent de prévoir une grande table si vous jouez à cinq joueurs. Après une phase de mise en place, qui permettra à chacun d'avoir deux premiers éléments dans sa zone de construction, chaque tour se déroule à l'identique. D'abord, on étale sur la table autant de trios de cartes de la pioche que de joueurs plus un. Puis on détermine la puissance de chaque joueur en comptant simplement le nombre de boucliers dont il dispose dans sa zone de construction. En cas d'égalité, on est départagé par le plus grand numéro de rue apparaissant sur une carte (numéro de rue curieusement traduit par « numéro civique » dans la règle française). Les cartes de blason permettent de visualiser cet ordre. On met en premier celui qui a le plus de boucliers dans sa zone de construction, etc. Les joueurs vont maintenant opérer dans l'ordre décroissant de leurs puissances, c'est-à-dire dans l'ordre déterminé par les blasons. En premier lieu, le joueur peut inaugurer un ou plusieurs de ses palais achevés (ceux en zone 2). Si vous avez bien suivi, vous savez que cela n'est pas possible lors du premier tour, puisque vous n'avez que des palais en construction. L'inauguration rapporte d'autant plus de points que les autres joueurs ont de cartes de la même couleur dans des palais en construction ou achevés, mais non inaugurés. En deuxième lieu, le joueur doit choisir un trio de cartes, parmi ceux étalés au centre de la table. Il doit ensuite affecter chacune de ces trois cartes à son jeu. Il peut : 1) Continuer un palais en construction. Si le palais vient à s'achever, quand son nombre d'éléments atteint 3, 4 ou 5 selon que vous êtes 5, 4 ou 3 joueurs, le palais passe dans une zone « palais terminés ». Il rapporte alors autant de points qu'il possède de fenêtres ! 2) Commencer une nouvelle construction, si aucun palais de la couleur n'est déjà en construction. 3) Placer la carte face cachée dans sa zone 2. Elle devient alors un élément de votre mur d'enceinte. Chaque élément du mur d'enceinte rapportera au joueur 1 point par palais achevé en fin de partie. Mais attention ! Pour qu'un élément du mur d'enceinte soit valide, il faut qu'il soit supporté par deux boucliers dans la zone de construction, à la fin de la partie. Si un seul élément mur d'enceinte n'est pas soutenu, c'est tout le mur d'enceinte qui devient invalide. 4) Placer une carte « Tour » dans son mur d'enceinte. Il existe 4 tours dans le jeu. La carte « Tour » présente l'avantage, sur une carte retournée ordinaire, qu'elle n'a pas besoin d'être soutenue par deux boucliers. Elle rapporte, comme tout élément du mur d'enceinte, 1 point par palais achevé en fin de partie. Cependant, si au moins un élément du mur d'enceinte n'est pas soutenu en fin de partie, tout le mur s'écroule, et les tours ne rapportent rien. 5) On peut enfin défausser une carte. Cette action se justifie si on pense que poser la carte dans la zone de construction risque de rapporter plus aux autres joueurs qu'à soi-même, et que la poser à l'envers comme élément de mur d'enceinte risque de fragiliser ce dernier. Lorsque tous les joueurs ont joué, on retourne une nouvelle série de trios de cartes, on détermine l'ordre du tour et on recommence. Attention ! Le nombre de tours est très limité. À cinq joueurs, tout est fini en cinq tours ! Heureusement, une dernière phase d'inauguration permet de comptabiliser ses palais achevés. Il est de bon ton d'être alors dans les premiers à jouer, pour marquer le plus de points possible. En conclusion Lucca Città est indéniablement un jeu astucieux. Il aurait même mérité une édition dans une plus grande boîte, avec des plans de jeu individuels et des cartes plus petites, pour que la table ne soit pas un tel fouillis. La règle souffre d'un manque évident de clarté, et peut-être d'un trop plein de mécanismes. Par exemple, en fin de partie, le joueur qui a devant lui le plus petit numéro de rue donne trois points à celui qui a le plus grand, ce qui me semble une complication inutile. Mais quand on a surpassé les difficultés de compréhension de la règle, Lucca Città est réellement un jeu intéressant. |
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François Haffner avant 2009 |