Titre

Maya

Auteur Bernd Eisenstein  
Éditeurs Abacusspiele  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur

Ludiquement vôtre - Zandji  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2003
Joueurs 3 à 5
Public ados, adultes
Durée 1 h
Mécanisme enchères
Thèmes Amérique précolombienne, histoire, urbanisme, construction
Emplacement réserve M
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Ludo le gars


Le jeu sur
Tric Trac
                 

Dès la première partie, Maya a envoûté tous les joueurs de ma table qui essayaient, avec plus ou moins de bonheur, de construire les fameux temples mayas, perchés au sommet de plates-formes pyramidales. La boîte ne devrait pas avoir le temps de prendre la poussière !

Le jeu se déroule en phases. Lors de la première phase, une vente aux enchères permet d'acquérir des pierres, en plaçant des cartes cachées devant les carrières. Sur chaque carrière est affichée le gain prévisible pour le premier, le deuxième, et parfois le troisième ou le quatrième. De plus, chaque carrière offre au meilleur enchérisseur un pouvoir spécial, qui pourra lui servir par la suite (jouer en premier ou deux fois, gagner une pierre etc.). Pendant la phase d'enchères semi-cachées (on connaît le type de carte, forte ou faible, mais pas la valeur exacte), il faut savoir s'arrêter à temps. Inutile de gagner trop de pierres, car on ne pourra en transporter que le nombre correspondant aux cartes qui restent en main. Cette première phase, qui rappelle un peu des jeux comme Corruption, ne présente pas de réel caractère innovant. Elle est toutefois bien conçue, pas trop longue, et chacun peut à peu près contrôler ce qui se passe.

La deuxième phase du jeu est beaucoup plus innovante, et elle est réellement réussie. Les pierres durement gagnées vont permettre de construire les 4 édifices. Plusieurs règles régissent cette construction. Chaque niveau de pyramide comporte un nombre précis d'emplacements pour les pierres. Tous les niveaux identiques doivent être terminés avant qu'il ne soit possible de construire au niveau suivant. Un joueur ne peut construire à un niveau que si au moins une de ses pierres est au niveau inférieur. Enfin, un joueur qui parvient, en posant une pierre, à terminer un niveau où il est seul majoritaire, peut gratuitement poser une pierre de bonus au niveau supérieur, même si tous les autres niveaux identiques ne sont pas terminés.

À la fin de la pose des pierres, on attribue des primes aux premiers et aux seconds de chaque niveau, qu'ils soient complets ou non. Puis chaque joueur qui a touché une prime sur un niveau perd une des pierres qui lui a permis de gagner cette prime. La perte de la dernière pierre d'un niveau peut entraîner, pour respecter la règle d'héritage, un effet Alles im Eimer sur les pierres des niveaux supérieurs, qui sont alors toutes retirées.

Au bout de trois manches, la partie est terminée. On a alors le sentiment d'avoir joué à un grand jeu, qui a d'ailleurs été récompensé au fameux concours d'auteurs de jeux Hippodice en 2002.

Dernière chose, très importante à mes yeux : Maya, comme la plupart des jeux Abacusspiele, est vendu avec une règle entièrement illustrée en trois langues, dont le français. Ceci permet à tout le monde de jouer au même jeu, ce qui n'est pas toujours le cas lorsque plusieurs traductions différentes circulent dans la nature.

Bibliographie

                 

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François Haffner
avant 2009