Metro

Metro reprend le jeu créé par Dirk Henn trois ans auparavant, sous le nom de « Iron Horse ». Le thème, qui était celui de trains, devient celui du métropolitain de Paris. La boîte reprend le format adopté par Queen Games, très pratique si vous avez l'habitude de ranger vos jeux avec vos chaussures.

Il est difficile de noter un jeu comme Metro. Les règles de base donnent un jeu très simple et très rapide à expliquer. La seule petite difficulté concerne l'interdiction de poser une tuile qui commencerait et terminerait immédiatement une ligne (adverse bien entendu).
Dans cette configuration, le jeu est simple, voire simpliste. À deux, Metro est très tactique, tandis qu'à cinq ou six, le chaos le plus complet règne, et le vainqueur ne sait généralement pas pourquoi il a gagné.

Les joueurs chevronnés préféreront jouer avec les variantes, qui donnent une réelle profondeur au jeu. Metro devient alors très complexe, à la limite de la migraine, et les parties peuvent s'éterniser, si vous y jouez avec des partenaires dotés d'un cerveau à vapeur.

Les amateurs apprécieront le gag du plan et de la boîte de jeu, qui présentent le métro parisien en 1898, avec une station « Charles de Gaulle ». Le grand Charles avait déjà huit ans en 1898, mais je crois me souvenir qu'il n'était pas encore assez connu pour avoir droit à sa station.

N.B. : Si votre boîte ne contenait pas de règle en français, mais qu'un yaourt y avait été déposé, que vous auriez pris par erreur pour la règle, sachez que vous jouez à un tout autre jeu que celui inventé par l'auteur. Rarement une règle n'aura autant été dénaturée !