|
||||
Titre | Meuterer |
|||
Auteur | Marcel-André Casasola Merkle Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur |
|||
Éditeur | Adlung Spiele Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
|||
Année | 2000 | |||
Joueurs | 3 à 4 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 45 min | |||
Caractéristique | cartes | |||
Thèmes | bateaux, transports | |||
Emplacement | tiroirs du rayon M | |||
Règle du jeu | ||||
Vidéorègle | ||||
Ressources | ||||
|
Le créateur de Verräter récidive. À première vue, on est tenté de croire qu'il a créé deux fois de suite le même jeu. Le style, la présentation, la mise en place, les rôles, tout fait penser à Verräter. En fait, Meuterer est réellement un nouveau jeu. Dans Meuterer, il existe deux façons de gagner des points de victoire : le commerce et la navigation. Bien sûr, ces deux éléments sont intimement liés. Pour pouvoir faire du commerce, il faut aller dans le bon port. Et celui que le capitaine a décidé de rejoindre n'a pas forcément votre faveur. Ferez-vous confiance au mutin, qui semble vouloir atteindre une destination plus proche de vos objectifs commerciaux ? Seulement, le capitaine a offert un tel salaire à son quartier-maître, qu'il n'est pas sûr que la mutinerie réussisse. Peut-être vaut-il mieux prendre son mal en patience, et choisir parmi les ballots ceux qui pourraient être utiles lors du prochain voyage. Comme dans Verräter, chacun joue un rôle : capitaine, quartier-maître, mutin, mousse, marchand ou débardeur. Comme dans Verräter, le plan de jeu est constitué de 12 cartes disposées en rond. Comme dans Verräter, tout cela a bien du mal à tenir dans une petite boîte toute ridicule. Mais la comparaison s'arrête là. On est parfois irrité de voir des joueurs chercher toujours à comparer un nouveau jeu avec un ancien. « C'est un peu comme le Monopoly : il y a des billets et un dé ! ». S'il fallait chercher à quels jeux Meuterer a emprunté, il faudrait en citer de nombreux : Verräter bien sûr, mais aussi Tonga Bonga pour le mécanisme du quartier-maître, Klunker pour le choix du rôle lorsqu'on arrête de poser des cartes etc. En fait, et c'est là le génie, Meuterer, s'il a indéniablement emprunté à plusieurs jeux, nous procure un grand plaisir. Le thème est agréable et convaincant, les mécanismes subtils, mais aisément explicables à des joueurs peu aguerris. En résumé, je dirais comme mon copain Fred, qui venait de finir sa première partie : « Ça fonctionne bien ! ». Bien qu'il soit sorti après Verräter, je ne saurais trop conseiller aux joueurs peu expérimentés d'aborder l'univers tordu de Marcel-André Casasola-Merkle par Meuterer, plus facile à comprendre et à jouer. Merci à Bruno Faidutti pour sa traduction de la règle. Pour plus
d'informations, ne manquez pas de visiter le très beau et très complet site de Bruno Faidutti. Foire Aux QuestionsQuelques points restant obscurs dans la règle, Dominique Bodin a contacté l'auteur, et lui a posé les questions qui l'empêchaient de dormir. Voici ces questions, et leurs réponses : Dominique Bodin : « Sur place » : si le navire
reste sur la même île (celui du mutin ou du capitaine qui a emporté
l'éventuelle mutinerie ayant vidé sa main), le capitaine ou le mutin
marque-t-il tout de même les points de destination de l'île ? DB : « Mutinerie ! I » : la mutinerie se joue-t-elle, comme je le crois, en un seul tour de table, les intéressés potentiels
(capitaine, quartier-maître, mutin et mousse) jouant leurs cartes « conflit », dans le sens des aiguilles d'une montre à partir du capitaine, une fois et une fois
seulement ? DB : « Mutinerie ! II » : un camp (mutin/mousse contre
capitaine/quartier-maître) peut-il jouer des cartes « conflit »
(afin de vider sa main) quand bien même il emporte déjà la rixe ? Les
cartes « conflit » jouées ainsi ne faisant qu'accroître l'avance
acquise ? DB : « Hochland & Piratennest » : il est possible de
vendre toute marchandise dans ces deux comptoirs ; toutefois, lors du
décompte, détermine-t-on la majorité de manière absolue (nonobstant le
type de marchandise) ou relativement à chaque type ? Autrement dit, trois
« sel » l'emportent-ils sur deux « blé », ou seulement sur
deux autres « sel », le « blé » étant tout de même
vendu indépendamment ? DB : « De l'exclusivité du Marchand » : la règle dit que
« Le marchand reçoit toujours le meilleur prix en points de victoire
pour ses marchandises, même en cas d'égalité ». Mais qu'arrive-t-il
aux joueurs ex-æquo ? Marquent-ils tout de même des points ? Ainsi, si
deux joueurs, dont le marchand, sont à égalité, est-ce à dire que le
marchand marque tout de même le plus haut score I, et l'autre le score II ? De même, si trois joueurs sont à égalité, dont le marchand, celui-ci
reçoit-il le score I, tandis que les deux autres marquent le score III ? On aurait pu en rester là. C'était sans compter sur notre ami Yves Phaneuf qui, au fin fond de sa belle province québécoise, ne trouvait plus le sommeil, turlupiné qu'il était par le sort de ses cartes de combat. Il écrivait à son tour à l'auteur pour lui poser des questions précises, pour lesquelles il obtenait des réponses encore plus précises : Yves Phaneuf : Si je joue une carte de combat pendant la phase 2
(mise en vente des cartes marchandises) et que, disons, je suis le
Capitaine, est-ce que cette carte pourra me servir d'appui contre la
mutinerie, s'il y a mutinerie ? YP : J'ai toujours joué que si le Capitaine, le Mutin, le
Mousse et le Quartier-Maître jouaient des cartes pendant la phase 2, ces
cartes étaient prises en compte si une mutinerie éclatait. YP : Et, ainsi qu'il est dit dans la traduction anglaise de R.
Hoekstra, on ne prend pas en compte les cartes de combat jouées par le
Marchand ou le Débardeur… YP : Donc, Marcel-André, j'ai vraiment besoin de précisions !
Pouvez-vous m'aider ? Merci beaucoup. Dominique, qui restait titillé par une interrogation, posait alors une question supplémentaire à Marcel-André : Dominique Bodin : Encore une question : si le bateau reste sur
la même île, l'île précédente devient-elle inactive (ce qui
reviendrait à considérer qu'il n'y a plus alors qu'une seule île
active) ? De ces questions, je tirerais personnellement deux conclusions : |
Bibliographie
|
|
|
|
Vous n’êtes pas connecté(e) |
François Haffner avant 2009 |