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Titre | Paco Ŝako |
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alias | Les Échecs de la paix | |||
Auteur | Felix Albers | |||
Éditeurs | Paco Ŝako Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur Wilson Jeux Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2017 | |||
Joueurs | 2 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 45 min | |||
Caractéristiques | classiques revisités, innovation | |||
Mécanismes | combinatoire, échecs, maîtrise | |||
Emplacement | étagères du rayon E | |||
Règle du jeu | ||||
Ressource | ||||
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Depuis leur apparition, les échecs ont fait l'objet d'innombrables variantes. Au plan international, Michel Boutin a ainsi recueilli plusieurs centaines de brevets relatifs au noble jeu, et on ne compte pas les variantes non déposées. Paco Ŝako (Paix Échecs en espéranto, prononcer pat-so cha-ko) n'est pas une variante de plus mais un nouveau jeu extrêmement innovant, basé sur les Échecs, et cependant complètement différent. Il n'y a plus de prise mais des unions. Un cavalier blanc, par exemple, qui arrive sur une case occupée par un fou noir adverse, ne prend pas ce fou mais s'unit à lui pour créer une nouvelle pièce double composée d'un cavalier blanc et d'un fou noir. Cette union (avec les enfants, on parlera de pièces qui dansent ensemble) peut être maintenant déplacée par l'un ou l'autre joueur, selon les capacités de sa propre moitié dans cette union. Le but du jeu est d'unir une de ses pièces avec le roi adverse. On ne fait pas un mat, on fait la paix, même si c'est par le biais d'un mariage forcé ! Menacer de s'unir au roi, c'est faire Ŝako (échecs en espéranto). Le faire de manière irrémédiable, c'est faire un Paco Ŝako (paix échecs en espéranto). Une pièce qui fait partie d'une union peut toujours se déplacer, mais elle ne peut pas aller sur une case occupée par une pièce seule ou une union. Elle n'est donc pas directement une menace pour l'adversaire. Cependant, il est possible d'amener une de ses pièces sur une case occupée par une union. Cela a deux conséquences : la pièce prend la place de la pièce du même joueur dans l'union et la pièce ainsi libérée doit faire un mouvement normal. Ce mouvement peut l'amener sur une case libre, sur une case occupée par une pièce adverse en formant une nouvelle union, ou sur une case occupée par une union auquel cas cette union va à son tour être modifiée. Plusieurs changements d'union peuvent ainsi se produire en chaîne. Il existe donc de multiples nouvelles situations. On peut, par exemple, faire Ŝako en menaçant de libérer une pièce d'une union qui pourra alors s'unir au roi adverse. Le Ŝako peut aussi résulter d'une réaction en chaîne. Il est également possible de se protéger d'un Ŝako en déplaçant une de ses pièces qui formera une union avec la pièce menaçante. Je vous laisse découvrir l'immense richesse de ces nombreuses nouvelles possibilités. Un exemple de fin de partie… ou pasUne situation intéressante, rencontrée lors d'une partie réelle. Dans la situation présentée, le pion blanc en c4 semble faire Paco Ŝako, et donc gagner la partie :
La situation semble irrémédiable. Et pourtant, il y a peut-être une solution pour sortir de ce Ŝako. La voyez-vous ? La solution (ou pas) est en bas de page.
Solution du petit problèmeUne réaction en chaîne laisse à noir un espoir de s'en sortir. Il démarre avec sa reine pour déclencher une réaction en chaîne qui, au final, permettra d'immobiliser le pion dans une union : e8-d7, d7-g4, g4-f3, f3-g2, g2-e3, e3∪c4 ! Mais ça ne suffit pas, car blanc peut alors utiliser son cavalier pour jouer d2-c4 ! Il s'agit donc bien d'un Paco Ŝako ! |
Bibliographie
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François Haffner Paul Lequesne 28 juin 2020 |