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Titre | Parks |
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Auteur | Henry Aubudon | |||
Éditeur | Éditions du Matagot Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2019 | |||
Joueurs | 1 à 5 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 1 h | |||
Caractéristique | cartes | |||
Mécanisme | collecte | |||
Thèmes | animaux, animaux sauvages | |||
Emplacement | étagères du rayon P | |||
Règle du jeu | ||||
Vidéorègle | ||||
Ressources | ||||
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Parks : vive les grands espaces ! Encore un beau voyage offert par ce jeu ! Tellement beau que je comptais ne le découvrir vraiment qu'avec mes amis randonneurs et amoureux de nature… Mais la curiosité a été plus forte. Mes critiques de jeux préférés avaient des avis si opposés que je voulais me faire ma propre idée. Ainsi Gus (de Gusandco) lui a donné la note maximum alors que Morlockbob est beaucoup plus mitigé. Les deux reconnaissent une qualité d'édition rare : une petite boîte bien pensée pour un rangement optimum… Mais surtout le travail de 40 artistes reconnus mis à l'honneur puisque les cartes représentent les affiches retenues pour représenter les 45 parcs nationaux des États Unis, comme le signale la couverture de la boîte avec celle de Smocky Mountain par Chis Tunham. Pour l'un, le décor masque le manque de consistance du jeu alors que pour l'autre les parties sont intenses et servies par ce matériel de choix. quelques cartes et les ressources joker en exemplaire unique Inutile donc de revenir sur la beauté du jeu et l'édition irréprochable ! On s'y croit, on randonne tranquillement dans les plus beaux endroits du monde, ce qui en cette période qui nous limite au kilomètre de santé autour de chez nous fait rêver… On se le promet : on visitera un jour quelques uns de ces parcs même s'il faut aller aux États-Unis pour ça ! partie à deux pendant le confinement Ce sentiment de promenade tranquille, s'il instille une ambiance zen autour de la table, cache aussi l'attention de tous les instants qu'il faut maintenir, car se faire distancer limite ses possibilités de choix. En effet, le dernier randonneur sur le chemin est contraint de se rendre directement à la borne d'arrivée sans glaner en route les précieuses ressources qui lui permettraient d'acquérir des équipements ou de visiter un parc rémunérateur en fin de manche. Mais en même temps si l'on reste groupé, on n'a plus trop de choix d'action non plus, puisqu'on ne peut être à deux sur une même tuile chemin (sauf exception du feu de camp salvatrice mais unique). Sur notre dernière partie, mon partenaire a même « gâché le plaisir » de la dernière saison en obligeant mon dernier randonneur à terminer sans avoir le temps de tout faire et c'est ainsi qu'il a gagné 21 à 16. Les points gagnés sont faibles sur chaque action, tout gain est précieux et, inversement, gêner l'autre le prive de ces points… Certes je n'avais pas anticipé cette possibilité et je me suis fourvoyée en stockant trop de ressources alors que leur nombre est limité et que j'ai dû les défausser (et oui j'avais oublie ce point de règle, ce qui m'a peut être entraînée vers ma perte ! ) Quoiqu'il en soit, même frustrés de cette fin précipitée – mais c'était le jeu de mon partenaire qui l'a jouée à regret – l'atmosphère de ce jeu nous convient. On s'excuse presque de gêner l'autre mais on le fait avec politesse puisque l'interaction réside là… Nul doute que la beauté du jeu joue un rôle mais aussi sa fluidité, sa durée contenue (trente minutes à deux). Nous imaginons qu'à plus de deux la vigilance sera encore plus de mise ! Bientôt peut être pourrons nous le tester dans ces configurations qui nous manquent ! Le jeu mérite selon moi le buzz dont il a bénéficié malgré le classicisme de ses mécanismes (acquisition, gestion de ressources, activation de pouvoirs, etc.) mais quand ils s'imbriquent de façon limpide c'est un jeu abouti. À quand les parcs naturels français dans une aussi jolie édition ludique ? |
Bibliographie
Ressources
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Armelle Cottrant 8 novembre 2020 |