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Titre | Pharamis |
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Auteur | non mentionné | |||
Éditeur | Pharamis | |||
Année | 1991 | |||
Joueurs | 2 à 4 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 30 min | |||
Caractéristiques | jeu de pions, tablier carré et pions, tablier 13 x 13 cases et pions | |||
Mécanismes | combinatoire, maîtrise | |||
Thèmes | Afrique, Antiquité, Égypte pharaonique, histoire | |||
Emplacement | archives P | |||
Ressource | ||||
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Pharamis est un jeu de pions abstrait et combinatoire, dans lequel il existe deux façons de gagner : soit amener son pharaon au centre du tablier de jeu, soit capturer un pharaon (ou les deux pharaons de l'adversaire quand on joue à deux).
Le jeu est beau. Très beau, même. Et il fourmille d'innovations. Les cases triangulaires sont des cases de transfert. On y rentre par le côté clair et on en ressort immédiatement par l'une des deux arêtes noires. Sur les côtés, les cases permettent de sortir pour rentrer par un des trois autres côtés. Au final, on se retrouve devant un jeu aux mécanismes tordus, quoique faciles à assimiler. Le but est difficile à atteindre car le centre, par définition, est au milieu des camps ennemis. On tarde donc souvent à sortir son Pharaon, car il est inaccessible aux autres tant qu'il reste dans son palais. À quatre, le jeu laisse une impression bizarre. Il arrive qu'un joueur qui a avancé son pharaon ne soit fichu, et qu'il n'ait d'autre choix que de décider du vainqueur. Il serait plus intéressant de décider que le seul but est d'atteindre le centre, et que la capture d'un pharaon ne permette que de prendre le contrôle de ses troupes, ce qui est déjà pas mal. À deux, le jeu est très tactique, et intéressera les amateurs de mécanismes originaux. |
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François Haffner avant 2009 |