Pickomino

La petite boîte de Pickomino est bien pleine : quinze dominos de belle qualité, et huit dés spéciaux (les 6 ont été remplacés par des vers, qui se comportent comme des 5 spéciaux).

Les joueurs sont des dindons (ça change un peu des barons du rail ou des seigneurs guerriers). Ils essayent de picorer le plus de vers possible.

Pour cela ils jettent les dés et peuvent en mettre une série devant eux, à condition qu'ils ne l'aient pas déjà mise. Après quoi, ils peuvent rejouer ou arrêter. Le risque, en rejouant, est soit de n'avoir aucun ver visible, soit de ne tirer que des nombres déjà annoncés. Dans ces deux cas, le tour est terminé.

Lorsqu'un joueur s'arrête volontairement, il peut ramasser un domino inférieur ou égal au total de ses dés. Mais il peut aussi le piquer à un adversaire… uniquement s'il n'est pas sympa !

Un divertissement très agréable, bien sûr avec beaucoup de hasard, mais c'est la loi du genre. La boîte et la règle sont en français, ce qui vous évite d'avoir à demander à votre vendeur-conseil favori : « Avez-vous le jeu Heckmeck am Bratwurmeck, s'il vous plaît ? ».

Le premier jeu de Reiner Knizia chez Zoch/Gigamic est un bon jeu, tout à fait dans le respect de la qualité qui régit cette gamme. Le célèbre auteur a aujourd'hui une tendance à placer un peu tout et n'importe quoi auprès d'éditeurs ravis de mettre son nom dans leur collection. Chez Zoch/Gigamic, il n'a pu placer qu'un bon jeu, presque étonnant dans sa production actuelle.