Titre

Les Princes de Florence

alias Die Fürsten von Florenz
Auteurs Wolfgang Kramer  Cliquez pour accéder au
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Richard Ulrich  
Éditeurs Alea  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur

Alea - collection grande boîte  
Ystari  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2000
Joueurs 2 à 5
Public ados, adultes
Durée 1 h 30
Caractéristiques multiprimé, pentominos et polyformes
Mécanisme économie, gestion
Thèmes Italie, urbanisme, construction
Emplacement étagères du rayon P
Festival de Cannes Sélectionné 2008
Deutscher Spiele Preis 3e Prix 2000
Intern. Gamers Awards Meilleur jeu multijoueurs 2001
NetJeux 2e Prix version originale 2001
Spiel der Spiele Meilleur jeu pour experts 2007
Règle du jeu
Ressources


Jouer en ligne sur
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Le jeu sur
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Galerie photos sur
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Club de La Rochelle


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Ludo le gars


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Jeux de NIM


Les Princes de Florence sur
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Vin d’jeu


Le jeu sur
Wikipédia fr

Souvent cité à juste titre parmi les jeux préférés des plus mordus des joueurs allemands, étatsuniens et français, Die Fürsten von Florenz - Les Princes de Florence - est surprenant par son thème comme par ses mécanismes.

Le thème est celui d'une bataille de belles œuvres. Chacun joue une famille de Florence, qui cherche à laisser son nom à la postérité en favorisant les arts et les sciences. Donc, pour une fois, pas de bagarre, pas de curée sanguinaire, mais un affrontement culturel.

   

Pour gagner des points de renommée, les Princes mettent tout en œuvre pour que les créations de leurs protégés soient les plus réussies possibles, et placent à leur disposition les paysages et bâtiments qui sont nécessaires à leur inspiration. Les artistes doivent également être entourés de saltimbanques, et jouir de libertés.

Tout cela a un coût, mais si l'artiste parvient à créer une œuvre supérieure, elle rapportera de nombreuses richesses à son protecteur.

Les deux difficultés principales du jeu sont d'une part les enchères, et d'autre part les dépenses.

Durant la phase d'enchères, chacun cherche à acquérir ce qui lui permettrait de favoriser les arts : paysages pour inspirer, saltimbanques, artisans etc. Gare aux dépenses. Chacun voit bien que tel joueur va pouvoir s'acheter le lac qui lui rapportera tant, mais qui souhaite vraiment dépenser son argent pour surenchérir ?

Lorsqu'une œuvre est réalisée, elle rapporte immédiatement des pièces sonnantes et trébuchantes au Prince. Il doit alors décider quelle somme il garde pour les achats futurs, et quelle somme il investit en renommée, c'est-à-dire en points de victoire. Cruel dilemme.

Le jeu rebute au premier abord par le matériel entièrement en allemand, mais passées les deux premières parties, on ne se réfère plus que rarement à la traduction. En revanche, une impression persiste : c'est la frustration de ne pas pouvoir tout faire. Lors des enchères par exemple, il y a sept entités à acheter, et il y a sept tours au total. Lorsque vous savez que certaines de ces entités rapportent quand elles sont multiples, vous mesurez la frustration du joueur.

Comme dit le proverbe : « Choisir, c'est renoncer ». Ici, en plus, on ne peut même pas toujours choisir ce qu'on veut !

2007 : belle édition française chez Ystari

Sept ans après l'édition originale, l'édition française trés attendue nous propose de nouvelles illustrations, une variante pour deux joueurs intégrées aux règles de base.

Plus besoin de cçoller des petites étiquettes partout : c'est bien agréable de jouer avec un excellent jeu en français !

 

François Haffner
avant 2009