Rette sich wer kann

Rette sich wer kann pourrait se traduire par Sauve qui peut. De beaux bateaux en bois et un plan de jeu magnifique sont ici au service d'un des jeux les plus infâmes jamais inventés.

Un vaisseau coule, et les marins essayent de gagner des îles à bord de chaloupes pas vraiment en bon état.

Dans l'adversité, rien ne vaut la solidarité. Et il va falloir en faire preuve ici. Les chaloupes prenant l'eau, il faut parfois balancer un compagnon par-dessus bord pour sauver le reste de la compagnie. Pour déterminer qui va se sacrifier, un vote a lieu. Vous allez enfin connaître vos amis sous leur vrai et meilleur jour !

La partie n'est que votes successifs, mais jamais on ne s'ennuie vraiment, tant il est vital de persuader les autres qu'il est préférable de balancer Mauricette ou Gontran. « Rette sich wer kann », en français « Sauve qui peut », est typiquement le jeu auquel je n'ai jamais gagné, et auquel je ne gagnerai jamais, mais où je serais fâché que l'on attaque une partie sans moi !

Vous voulez vous brouiller avec vos amis ? Achetez vite ce jeu.

Note : Trois jeux à ma connaissance portent le nom de Rette sich wer kann. Le premier est un jeu de Rudi Hoffmann paru en 1968 chez Schmidt, et réédité chez Kosmos en 2003. Le deuxième est un jeu de Wolfgang Kramer, paru chez Ravensburger en 1983. Le troisième est celui dont nous parlons. Si vous commandez le jeu par correspondance, attention de ne pas vous tromper !