Singapore

Si j'ai craqué pour Singapore, c'est avant tout pour deux de ses qualités : la brièveté des règles et l'illustrateur, Alexandre Roche, dont j'aime particulièrement la production.

Les règles tiennent sur trois pages. On peut déplorer une organisation originale qui pourrait faire passer pour optionnels des éléments pourtant indispensables. On trouve aussi une petite coquille de traduction : il faut regarder le texte anglais pour comprendre que la mise en place du premier pion coûte une action, comme le second. Si l'on se contentait du français, on ne saurait jamais comment poser son premier pion et donc comment commencer enfin à jouer !

La simplicité des règles, le caractère peu agressif du jeu, la rapidité des explications et des parties font de Singapore un parfait ambassadeur pour l'initiation aux jeux contemporains. Il plaira moins aux joueurs plus exigeants pour les mêmes raisons.