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Titre | Sunda to Sahul |
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Auteur | Don Bone | |||
Éditeur | Sagacity Games Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2002 | |||
Joueurs | 1 à 4 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 1 h | |||
Caractéristiques | dominos, innovation | |||
Mécanismes | gain par score, permutations | |||
Thèmes | Australie, îles tropicales | |||
Emplacement | étagères du rayon S | |||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
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Ce n'est pas le hasard qui m'a fait découvrir Sunda to Sahul, création totalement hors normes, publiée par Sagacity Games, un petit éditeur
australien. J'ai la chance d'habiter Lyon, et donc de fréquenter la
boutique Descartes. C'est lors d'une de mes visites que Thierry
Gislette m'a montré Sunda to Sahul. Lui seul est capable de
dégotter de tels titres, loin des sentiers battus d'une production
allemande de plus en plus stéréotypée. Disons-le tout de suite, Sunda to Sahul est cher. On n'achète pas tous les jours un jeu à plus de 50 euros. Vous êtes prévenu : ne laissez pas le vendeur ouvrir la boîte devant vous. Surtout, résistez à la tentation de toucher les pièces en bois finement découpées au laser et s'emboîtant parfaitement. Vous risqueriez de vous ruiner, mais avec bonheur ! Sunda to Sahul est composé de cent trente-six pièces de puzzle en bois, très finement découpées en forme de losange. Elles comportent des faces mâles et femelles, toujours connectables, et peuvent toutes s'assembler. Il faut toutefois respecter le dessin qui représente de la terre et de l'eau. Au fur et à mesure que les pièces sont posées, des îles et des lacs se dessinent pour un paysage à chaque fois différent. La règle de base consiste à récompenser les joueurs qui ferment une connexion terrestre complète de trois, quatre, cinq ou six pièces de puzzle. Ils placent alors un marqueur qui rapportera 1 point en fin de partie, et 2 points si le marqueur se retrouve sur une île entièrement fermée. Lorsqu'on est familiarisé avec le jeu de base, on ajoute progressivement des règles. Les lacs rapportent des points, puis on gère des tribus, des ressources et des combats. Surtout, chaque niveau peut se jouer selon deux modes. Soit on joue chacun à son tour, ce qui est idéal pour la réflexion et qui me permet parfois de ne pas être trop ridicule au score, soit on joue tous en même temps. Je suis particulièrement nul dans ce dernier mode, où je me fais laminer par mes filles, que cela fait beaucoup rire. S'ajoute donc une troisième dimension : la négociation pour savoir à quelle règle on joue. En plus d'être un jeu exceptionnel à deux, trois ou quatre, Sunda to Sahul est également un casse-tête livré avec de nombreux problèmes dans la règle et sur le site internet de l'éditeur. Un jeu exceptionnel, qui rejoint ma liste des coups de cœur. |
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François Haffner avant 2009 |