Toscana

Je ne suis pas très bon juge pour les jeux de connexion, car j'en suis tellement friand que j'ai tendance à tous les trouver bons.

De fait, je ne sais comment vous décrire le plaisir que j'ai eu à jouer à Toscana, un excellent, et peu onéreux, petit jeu de Niek Neuwahl.

Le matériel est composé d'un tablier de jeu de 17 × 17 cases neutres. La case centrale est légèrement mise en valeur. Le terrain représente le sol de la Toscane, sur lequel les bâtisseurs vont créer un village.

L'un des joueurs dispose de seize tuiles de format 2 × 4 cases, représentant toutes les possibilités d'arranger deux toits et six cours. L'autre joueur dispose de seize tuiles de même format, représentant toutes les combinaisons possibles de six toits et deux cours.

Les tuiles de chaque joueur sont brouillées et empilées en une seule pioche. Le premier joueur pose sa première tuile, de telle sorte qu'elle recouvre le centre. Puis, alternativement, les joueurs posent la tuile qui est au-dessus de leur paquet. La tuile doit impérativement toucher une tuile déjà posée, en prolongeant un élément du joueur concerné. Par exemple, si vous jouez les toits, l'un des toits de la tuile que vous posez doit toucher un toit déjà posé.

Le but du jeu est, pour chaque joueur, de créer un toit ou une cour utilisant le plus de tuiles possibles. Par exemple, dans le début de partie du dessin ci-dessous, on note que le plus grand toit est constitué des cinq tuiles 1, 2, 4, 7 et 8. La plus grande cour recouvre quant à elle également cinq tuiles : les numéros 2, 3, 5, 6 et 9. On note que la tuile 2 est comptée pour chacun des deux joueurs.

Niek Neuwahl nous avait habitué à de bons jeux, hélas souvent beaucoup trop chers. Toscana est quant à lui particulièrement abordable, donc à découvrir de toute urgence… en attendant d'essayer la version en bois que l'auteur promène toujours avec lui, et qu'il ne désespère pas de voir un jour diffuser.