Titre

La Venise du Nord

Auteur Sébastien Dujardin  
Éditeurs Asyncron Games  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur

Blackrock Games  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2012
Joueurs 2 à 4
Public ados, adultes
Durée 1 h
Caractéristiques innovation, tablier modulaire
Mécanisme économie, gestion
Emplacement étagères du rayon V
Site officiel
Règle du jeu
Vidéorègles
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
Ludo le gars


Le jeu sur
Tric Trac


Le jeu sur
Vin d’jeu

On pourrait craindre que La Venise du Nord ne soit qu'un jeu de gestion de plus. Mais ce serait oublier un peu vite que son auteur ne cesse de nous étonner. Et toujours favorablement.

Certes, il s'agit, une fois de plus, d'acheter et de vendre des marchandises représentées par les éternels cubes en bois qu'on trouve dans des centaines de jeux de gestion. Mais la subtilité des mécanismes mérite vraiment qu'on s'intéresse au jeu. La règle, longue et bien détaillée, peut effrayer un peu. Mon conseil : attaquez-vous au jeu en début de soirée, quand vos partenaires sont encore un peu frais !

La Venise du Nord repose sur une idée amusante : après avoir lancé deux dés, on en choisit un pour se déplacer et l'autre pour valoriser la case d'arrivée. Du fait de la composition du jeu, il est parfois avantageux de tirer des petits nombres et parfois des grands. Un dé d'activation de grande valeur permet de tirer un meilleur parti de la case. Par exemple, avec un cinq, on peut choisir une carte parmi cinq qu'on aura piochées. Mais quand le dé est de faible valeur, il peut rester sur la case et offre alors d'importants avantages.

Le mécanisme de production est astucieux. Pour vendre des bijoux, par exemple, il faut se procurer de l'or, trouver un atelier d'orfèvre et aussi des commandes. Il faudra ensuite aller au marché au moment le plus opportun. Trop tôt ou trop tard, le cours ne sera pas intéressant.

Jusqu'à la fin de la partie, la fortune peut changer de bord. Mais elle ne suffit pas pour gagner. Il faut quand même travailler un peu du chapeau.

On y rejouera souvent et avec plaisir !

 

François Haffner
Paul Lequesne
10 février 2013