Wiraqocha

Je partage l'avis de plusieurs de mes amis : le design de la boîte de Wiraqocha n'est certainement pas fait pour attirer un public familial. C'est fort dommage, car il s'agit là d'un très bon jeu pour toute la famille, au bon sens du terme. C'est-à-dire qu'on peut y jouer agréablement avec des adultes, des ados et des grands enfants un peu au fait des jeux modernes. En fait, les règles ne sont guère plus difficiles à maîtriser que celles d'un Risk.

Le deuxième défaut du jeu, c'est le caractère peu lisible des jetons spéciaux blancs. Non seulement ils ont un nom impossible, mais de plus, le dessin du pion est illisible. On aurait eu meilleur compte à mettre sur les pions Android Explorer, Juggernaut et Mechanical Miner, les mêmes dessins que sur respectivement l'explorateur, le Zeppelin et le forage, puisque les pouvoirs sont identiques.
Si vous le souhaitez, vous trouverez en haut de rubrique un lien vers un fichier d'aide qui contient les images des pions à imprimer et coller au dos des jetons blancs respectifs.

Voilà pour les défauts, à vrai dire plutôt bénins.

Pour le reste, on nage dans le bonheur ludique : enfin un vrai jeu « à l'ancienne » où on se fait des crasses tout en veillant à progresser vers la victoire. Le temps de jeu de chacun est assez court, de sorte qu'on ne piaffe pas en attendant son tour. Après trois ou quatre enchaînements, il n'est plus nécessaire de se référer à la règle, d'autant plus qu'une aide de jeu efficace est disponible.

Autre plaisir : quand un joueur s'approche de la victoire, généralement parce qu'il a accumulé pas mal de points, il est très difficile de l'empêcher de gagner. Il fallait y penser avant. Ainsi, les parties ne s'éternisent pas.

Mais le vainqueur est bien obligé d'accepter une revanche !

Certains jeux modernes donnent l'impression qu'on est au travail. Dans Wiraqocha, on a plus que l'impression de jouer (à moins que vous n'exerciez le métier d'explorateur).