Ys

Quatre ans se seront écoulés entre l'arrivée de Ys dans la collection et la rédaction de cette présentation. C'en était même devenu un sujet de galéjades entre son auteur et moi. Et puis enfin, j'ai eu l'occasion d'y jouer et… de vraiment l'apprécier.

Pour l'anecdote, il faut dire que ma première partie de Ys fut homérique. C'était à l'occasion du salon d'Essen, qui est une manifestation parfois épuisante. Lorsque j'ai enfin trouvé le temps de m'asseoir au stand d'Ystari pour goûter à son premier jeu, j'étais tellement fatigué que je me suis endormi pendant la partie.

Pourtant, le jeu n'est pas du tout ennuyeux, loin de là. Ce dont j'ai eu l'occasion de m'apercevoir lorsque j'y ai enfin joué dans des conditions normales.

Habile jeu d'enchères, Ys nous propose de jouer sur plusieurs registres. Il nous faut conquérir des gemmes de diverses couleurs, dont la valeur sera fixée au final selon une échelle manipulée tout au long de la partie par les joueurs.

Quelques cartes d'événement bien senties viennent agrémenter les parties d'un soupçon de fourberie, permettant par exemple de regarder les enchères cachées des adversaires.

Un vrai bonheur et un jeu auquel on a hâte de rejouer. La boîte ne devrait plus prendre la poussière, d'autant plus que l'éditeur a eu par ailleurs la bonne idée de proposer une variante express, bien agréable pour des parties plus courtes en fin de soirée.