Atlantis

Si Atlantis rappelle un peu les mécanismes de Cartagena, il ne faut pas chercher très loin l'explication : les deux titres sont du même auteur !

Atlantis reprend donc de son aîné le mécanisme de base : je pose une carte, et j'avance jusqu'à la prochaine case de même couleur. Mais en plus, on gagne la tuile de la case précédant celle où l'on s'arrête ou, plus exactement, la première tuile non occupée en arrière. Parfois, des trous se forment qui se remplissent d'eau. Il faut alors payer pour passer ces obstacles, soit avec des cartes, soit avec des tuiles précédemment gagnées.

Le but du jeu n'est pas de ramener le premier ses pions sur le continent, même si cela procure un bonus non négligeable, mais d'être celui qui s'est le mieux enrichi en quittant Atlantis. Et de fait, on est sans cesse tiraillé entre l'envie d'avancer vite et celle de ramasser de beaux souvenirs en route.

On enchaîne les parties avec un réel plaisir, d'autant plus qu'Atlantis est très facile à expliquer aux nouveaux adeptes. Et comme la durée de jeu est assez courte, il est rare qu'on n'accorde pas leur revanche aux perdants.

Indispensable !