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Titre | Australia |
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Auteurs | Michael Kiesling Wolfgang Kramer Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur |
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Éditeur | Ravensburger Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2005 | |||
Joueurs | 2 à 5 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 45 min | |||
Mécanismes | majorité, points d’action | |||
Thèmes | Australie, écologie | |||
Emplacement | étagères du rayon A | |||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
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En fait, j'exagère un peu quand je classe Australia dans les jeux à thème écologique… Certes, c'est écrit noir sur blanc dans la règle, mais on n'y croit pas une minute, pas plus qu'on ne croit participer au développement industriel du continent océanien. Australia est un jeu de majorité, et même de double majorité. Les joueurs posent des pions sur des points aux frontières de différentes zones et des décomptes sont provoqués dans deux cas : - Si le nombre de rangers est strictement égal à la valeur de la zone,
on a un décompte. Il paraît qu'on procède à l'industrialisation de la
région… Moi, je veux bien, mais on ne voit pas trop le rapport. Les décomptes, qu'ils soient « industriels » ou « écologiques » rapportent des points à tous les joueurs possédant des rangers à la frontière de la zone. Mais surtout, le joueur qui provoque le décompte marque un bonus de 3 points. Chacun cherche donc l'emplacement rêvé : celui qui déclenche deux ou trois décomptes d'un coup. Les cartes permettent de jouer de un à quatre rangers. Une carte qui permet de poser moins de rangers offre en complément des dollars qui autorisent deux actions fondamentales : jouer une carte d'une autre couleur que la zone où on se trouve ou déplacer un précieux ranger, généralement pour déclencher des décomptes en cascade. Le jeu est vraiment intelligent, dans la lignée des meilleurs jeux de majorité comme San Marco ou El Grande. De même intérêt que ces monuments ludiques, Australia est cependant beaucoup plus simple à comprendre et s'explique en quelques minutes. De ce fait, il peut intéresser un public familial, même si la quasi absence de hasard pourra rebuter certains. En plus, je suis amoureux des petits avions, même s'il leur manque les flotteurs pour se poser en mer. La règle est limpide et agréable à lire. Un résumé est disponible pour chaque joueur. Les auteurs ont cru bon d'ajouter une variante avec une éolienne, qui complique à mon avis inutilement le jeu, sans lui apporter grand-chose. Je n'ai pas trouvé d'intérêt à cette variante, parfois appelée « Windmill » par les propriétaires de boîtes étrangères. La mienne venant de Ravensburger Belgique (Ravensburger France ne distribue hélas pas cet excellent jeu), elle est écrite en bon français, et les machines qui permettent de tirer l'eau du puits à l'aide de la force du vent s'y appellent des éoliennes, tout simplement. Le jeu des 7 erreurs…Il existe plusieurs boîtes, avec à chaque fois de petites différences (observez les avions). Si vous cherchez une version française, ne vous trompez pas de boîte !
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Bibliographie
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François Haffner avant 2009 |