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Titre | Bermude |
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Auteur | Franck Monnoury | |||
Éditeur | Monnoury Algo | |||
Année | 1995 | |||
Joueurs | 2 à 4 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 30 min | |||
Caractéristiques | jeu de pions, tablier triangulaire et pions | |||
Mécanismes | combinatoire, gain par arrangement, maîtrise | |||
Emplacement | étagères du rayon B | |||
Festival de Cannes | As d’or « jeu de société » 1995 | |||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
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Le but est de connecter ses neuf billes sur un plan de jeu extrêmement mobile, puisque le terrain peut changer à tout moment. Les règles livrées dans la boîte sont assez confuses, et le jeu lui-même met en œuvre des notions qui sont peu naturelles. Par exemple, l'auteur parle des « extrémités » de chaîne, alors même qu'un ensemble de billes peut former des boucles. La notion de minorité est également assez curieuse. Il peut être intéressant d'avoir une bille en minorité sur un carton, car elle doit alors obligatoirement bouger. Et si elle ne le peut pas, elle est retirée du jeu au grand bénéfice de son propriétaire, qui a maintenant une bille de moins à connecter ! Mais, toujours d'après la règle, la minorité doit être déclarée par l'adversaire. Et s'il ne la déclare pas (parce qu'il ne l'a pas vue ou parce qu'elle ne l'intéresse pas) le joueur minoritaire n'est pas tenu de déplacer sa bille ou de tenter de le faire. Dans le même chapitre de la règle, la phrase suivante : « Un joueur décidant de ne pas annoncer une minorité peut être contré par une majorité absolue » m'a semblé un peu hermétique. Je l'ai interprétée, peut-être à tort, de la façon suivante : un joueur dont c'est le tour, s'il constate qu'il a une bille en minorité et que celle-ci n'a pas été annoncée par le joueur majoritaire, peut immédiatement retirer cette bille du jeu, que la minorité non annoncée soit ou non réparable. Un jeu assez original, intéressant sans être révolutionnaire. |
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