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Titre | Big Shot |
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Auteur | Alex Randolph | |||
Éditeur | Ravensburger site officiel de l’éditeur |
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Année | 2001 | |||
Joueurs | 2 à 4 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 1 h | |||
Mécanisme | enchères | |||
Thème | urbanisme, construction | |||
Emplacement | étagères du rayon B | |||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
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« Encore un jeu d'enchères ? », me direz-vous. Pas du tout. Malgré les apparences, Big Shot n'est ni un jeu d'enchères comme l'excellent Modern Art, ni un jeu de pose de petits cubes comme El Grande ou San Marco. Ce n'est pas non plus un compromis entre les deux.
Dès qu'un quartier contient sept cubes, on regarde qui en est propriétaire. Si un joueur est seul majoritaire, le quartier est à lui. Si plusieurs joueurs sont ex-æquo, ils s'annulent et le quartier revient au troisième ou au quatrième (rappelons qu'Alex Randolph est aussi l'auteur de Stupide Vautour !). Comme on le voit, ce n'est pas un simple jeu d'enchères. Tous les lots ne sont pas intéressants à prendre, et la part tactique dans la pose des cubes est primordiale. Mal jouée, elle peut anéantir les chances de gagner. Ajoutons que deux quartiers n'ont aucune valeur, sinon de multiplier la valeur des quartiers voisins de même propriétaire, et qu'en fin de partie, les quartiers qui ne sont pas entièrement remplis sont attribués selon les mêmes règles. Si par exemple ils contiennent deux rouges, deux jaunes et un noir, c'est le noir qui l'emporte. Le dernier lot est souvent le plus cher. Comme ça ne suffisait pas, Alex Randolph a ajouté un mécanisme affreux d'emprunt d'argent. Un emprunt coûte toujours 10 millions. Mais la première fois, le banquier ne vous sort que 9 millions, le deuxième fois 8, et ainsi de suite. Vers la fin de la partie, il n'est pas rare de voir des joueurs emprunter 3 ou 4 millions au tarif usuraire de 10 millions, pour acquérir un lot qu'ils jugent indispensable. Réellement innovant et intéressant, Big Shot mérite amplement sa bonne note sur l'Escale à jeux. On peut toutefois relever deux problèmes. D'une part, un nouveau joueur n'a que peu de chance de gagner contre des adversaires qui ont déjà joué deux ou trois fois, tant les mécanismes sont complexes et pervers. D'autre part, le jeu ne prend vraiment tout son intérêt qu'à quatre joueurs. |
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