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Titre | Les Chevaliers de la Table Ronde |
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Auteurs | Bruno Cathala Cliquez pour accéder au site officiel de l’auteur Serge Laget |
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Éditeur | Days of Wonder Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2005 | |||
Joueurs | 3 à 7 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 2 h | |||
Caractéristique | multiprimé | |||
Mécanismes | coopération, objectif secret | |||
Thèmes | légende arthurienne, littérature, Moyen Âge | |||
Emplacement | étagères du rayon C | |||
Festival de Cannes | Sélectionné 2006 | |||
Deutscher Spiele Preis | 7e Prix 2005 | |||
Spiel des Jahres | Prix spécial « fantastique » 2006 | |||
Spiel der Spiele | Meilleur jeu pour experts 2005 | |||
Règle du jeu | ||||
Vidéorègle | ||||
Résumés | ||||
Ressources | ||||
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Les plus grands jeux mythiques, comme Civilisation ou Diplomatie, se jouent idéalement à sept joueurs. Serge Laget et Bruno Cathala ont fait un pari osé en créant un jeu de coopération pour sept joueurs. Le risque était de faire un jeu lourd, où le temps d'attente pouvait sembler long. L'autre écueil du jeu de coopération, c'est d'arriver à un jeu d'équipes, avec un leader désigné ou auto-proclamé qui commande leurs actions aux autres joueurs, ce qui peut arriver par exemple dans une partie de Scotland Yard. Serge et Bruno se sont parfaitement sortis d'affaire avec leur jeu des Chevaliers de la Table Ronde. Le jeu est fluide. La durée est adaptée aux goûts actuels. Les mécanismes sont nombreux, mais facilement mémorisables car logiques. Je ne
vais pas ici me lancer dans une description du jeu, que vous trouverez
facilement sur de nombreux autres sites (car il existe d'autres sites
francophones consacrés aux jeux). Je n'ai personnellement joué qu'en
configuration de cinq à sept joueurs. Des amis ont joué à moins et en
ont été satisfaits. Mais ça ne me tente pas. Jouer aux Chevaliers de
la Table Ronde à trois joueurs me ferait le même effet que de
regarder Apocalypse Now Les bonnes idées ne manquent pas dans le jeu, à commencer par l'existence d'un félon qui manœuvre secrètement contre les autres joueurs. Le microcosme ludique est d'ailleurs partagé en deux camps : ceux qui prétendent qu'il faut jouer toujours avec un félon, et ceux qui disent qu'il faut laisser faire la chance. Je me rangerais personnellement dans une position intermédiaire, avec ceux qui trouvent agréable de mettre le même nombre de cartes que de joueurs plus la carte félon, quel que soit le nombre de participants. Les Chevaliers de la Table Ronde n'est guère plus compliqué que Risk et peut être joué par tous, mais il ne s'agit toutefois pas d'un jeu « grand public », au sens courant du terme. La relative complexité des mécanismes et la durée de la partie risquent de rebuter quelqu'un dont l'univers ludique se limiterait au Monopoly ou au Jeu des petits chevaux. Administrés trop tôt lors d'une cure d'initiation ludique, les Chevaliers peuvent provoquer un rejet. Il est donc prudent d'attendre la troisième ou quatrième séance… Le succès que je souhaite aux Chevaliers de la Table Ronde ne tombera pas du ciel. Les auteurs ont longuement testé et affiné leur création, veillant à l'équilibre des événements. Ils ont ensuite bénéficié de deux chances. La première est d'avoir été retenus pour publication par Descartes. La deuxième est le rachat de Descartes par Asmodée et le changement d'éditeur qui a suivi. L'équipe de Days of Wonder a en effet réussi un développement du jeu qu'on imagine mal chez un autre éditeur. La simple ouverture de la boîte donne immédiatement envie de partir à la quête du Graal. Et si on en ressort parfois étrillé et l'armure de guingois, on n'a qu'une hâte, c'est de retourner guerroyer ! Chapeau bas, Messires |
Bibliographie
Ressources
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