Titre

Doge

Auteur Leo Colovini  
Éditeur Goldsieber Spiele  Cliquez pour accéder au
site officiel de l’éditeur
Année 2000
Joueurs 3 à 4
Public ados, adultes
Durée 1 h
Mécanismes bluff, choix simultané
Thèmes Italie, Venise, villes
Emplacement étagères du rayon D
Règle du jeu
Ressources


Le jeu sur
BoardGameGeek


Galerie photos sur
BoardGameGeek


Le jeu sur
Jedisjeux


Le jeu sur
Ludo le gars


Le jeu sur
Tric Trac
                 

Quoi qu'on puisse en penser, Doge est un très beau jeu, dont le matériel somptueux donne tout de suite envie de jouer.

À la fois jeu de majorité, et jeu de choix simultané et de bluff, Doge souffre à mon avis d'un surplus de mécanismes, qui le complexifient à souhait, sans pour autant accroître le plaisir de jouer.

Le but est de construite des maisons puis des hôtels des palais sur les différents quartiers de Venise. Pour cela, il faut être majoritaire dans ces quartiers. On choisit simultanément un quartier et un nombre de points qu'on décide d'y attribuer (on possède 12 points au total). Tout le monde révèle alors simultanément le quartier, et chacun pose ses marqueurs face cachée dans le quartier choisi.
Cette phase est répétée trois fois.

On va ensuite résoudre les majorités dans les quartiers. Être premier permet de construire des maisons et de disposer d'un conseiller, qu'on peut envoyer dans un autre quartier où il comptera pour un point.

Au bout d'un petit moment, les quartiers sont encombrés de conseillers, de jetons, de maisons et de palais, et on finit par ne plus rien voir du tout. La confusion règne. On regrette alors la beauté du jeu, qui le rend en fait totalement illisible. Les conseillers sont par exemple marqués d'un symbole, dont on pourrait croire qu'il n'a pour but que d'être confondu avec un autre. Plusieurs fois dans la partie, on se rend compte que le pion qu'on croyait dans un quartier était en fait dans un autre, que le pion dont on a pris possession est en fait celui d'un autre joueur etc.

Tout ça pour arriver à une situation finale où tous les joueurs arrivent au but pratiquement en même temps. C'est alors qu'un joueur va décider lequel de ses adversaires sera vainqueur, en misant ici plutôt que là.

un jeu très intelligent, trop sans doute, qui plaira aux amateurs de calculs complexes. La phrase à retenir : « Alors, tu joues, oui ? ». Chez nous, Doge a plutôt provoqué l'ennui et ne ressortira pas souvent. Un plan de jeu plus synthétique, et donc plus facile à lire, aurait certainement valu au jeu une appréciation bien meilleure.

En jeux de majorité, on préférera nettement El Grande et San Marco.

                 

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François Haffner
avant 2009