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Titre | Dice Theme Park |
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Auteurs | Adrian Adamescu Daryl Andrews |
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Éditeur | Super Meeple Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2022 | |||
Joueurs | 1 à 4 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 1 h 30 | |||
Caractéristique | dés | |||
Mécanisme | affectation de travailleurs | |||
Thèmes | parc d’attractions, vacances, tourisme | |||
Emplacement | étagères du rayon D | |||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
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Successeur direct de l’excellent Dice Hospital, dont il reprend pour beaucoup la même mécanique ludique, Dice Theme Park nous sort des austères couloirs blancs du milieu hospitalier pour nous plonger dans les joies colorées des fêtes foraines de notre enfance. Nous devenons ainsi d'audacieux gestionnaires, dans une ambiance « clin d’œil nostalgique » au bon vieux jeu vidéo Theme Park Cette fois-ci, les dés ne représentent plus de pauvres patients plus ou moins moribonds à maintenir coûte que coûte en vie. Ils deviennent au contraire de joyeux bambins profitant de nos attractions. Et notre but est de les maintenir le plus longtemps possible au sein de notre parc afin qu’ils déboursent un maximum avant que leur valeur n’atteigne zéro, signifiant non plus leur triste passage de vie à trépas, mais simplement le fait qu’ils se lassent et décident de rentrer chez eux après une belle journée de folles activités. Un thème nettement plus léger que son prédécesseur donc, et toujours le même souci de coller au réalisme du thème, avec notoirement cette petite différence entre les 2 jeux : là où les pauvres dés-patients du premier, fatalement alités, restaient sur place à se dégrader au fil du temps, à l’inverse les dés-bambins du second ont la bougeotte, et déambulent d’attraction en attraction, dans un complexe casse-tête d’optimisation de déplacement et combos d’actions qui s’enchaînent à en donner le tournis, poussant même le vice jusqu’à distinguer les dés participant aux attractions (donc se déplaçant ensuite vers d’autres attractions et dont la valeur se dégrade avec le temps) de ceux faisant la queue et restant fixe (en valeur comme en déplacement)… Pour résumer donc, un Dice Hospital niveau 2, plus poussé que son prédécesseur… Mais comme le dit le dicton, « Le mieux est souvent l’ennemi du bien » ! Là où Dice Hospital réussissait à nous plonger dans une mécanique fluide et bien huilée, force est de constater que Dice Theme Park s’avère nettement plus laborieux. Difficile d’affirmer ne pas s’être trompé par inadvertance dans les nombreux déplacements ou non-déplacements de dés, de même que dans le décompte assez fastidieux des points à chaque manche. Ajoutons au passage que, comme pour Dice Hospital, ce jeu est au final presque meilleur en solo qu’à très nombreux, et devrait faire fuir les joueurs en recherche d’interaction, les tours s’enchaînant en simultané, ajoutant à la difficulté d’être sûr de ne pas se tromper soit même l’impossibilité de suivre les actions des autres, et par la même occasion s’assurer qu’ils ne se trompent pas eux-mêmes (volontairement ou non). Un bel effort malgré tout pour essayer de réinventer ce qui fut et est toujours un excellent jeu, mais était-ce vraiment nécessaire ? |
Prédécesseur, inspiration
Bibliographie
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Raphaël Escot 30 juillet 2023 |