Holidays

Quand on compare les dessins de la première édition de Holidays par Dal Negro, avec ceux de l'édition Tilsit, on peut clairement affirmer qu'il n'y a pas photo ! Une fois de plus, Olivier Fagnère est à l'œuvre, et une fois de plus le résultat vaut à lui seul l'acquisition de ce jeu aussi simple qu'intelligent.

Avant (édition Dal Negro 2005 - crédit BGG) :

Après (édition Tilsit 2007) :

Holidays est basé sur le bluff, mais il ne ressemble pourtant pas beaucoup à d'autres jeux du même genre.

La bonne idée du jeu, c'est que la main d'un joueur sert autant à gagner le contrat en cours, qu'à définir le contrat en cours. Il existe cinq contrats possibles, et les joueurs rivalisent pour parvenir au contrat définitif lors de chaque manche.

Selon un mécanisme ingénieux, le joueur doit payer une carte de sa main pour changer le contrat en cours. Ce faisant, il appauvrit sa main, mais en même temps il enrichit le pot à gagner.

Le bluff est constant et la tension palpable : lorsque le contrat ne vous convient pas, faut-il dépenser une carte de plus ou serrer les dents en espérant qu'un autre joueur le fera avant que la manche ne s'arrête ? Car si vous passez quand c'est à votre tour de décider, vous risquez fort de subir le contrat actuel.

Il faut absolument essayer ce jeu terrible, et pourtant facilement abordable, dont les phases d'enchères sont presque aussi palpitantes que dans une partie de Kohle, Kies & Knete !