Ido

À l'époque où Ido est entré dans ma collection, je ne connaissais que trois autres créations de Bernhard Weber. Toutes étaient excellentes, dans des domaines extrêmement divers. Après avoir essayé Alcatraz, jeu de course particulièrement interactif, Laguna, l'un des jeux les plus stressants auxquels il m'ait été donné de jouer et Downtown, un jeu de filous très futé, j'ai eu le plaisir de découvrir Ido.

Ido m'avait toujours intrigué avant que je n'aie l'occasion d'y jouer. La sobriété du tablier et des pièces font immanquablement penser à de l'art abstrait, et plus particulièrement à Mondrian.

Le design et l'abstraction ne plaisent pas forcément aux joueurs qui fréquentent habituellement les sites ludiques. Pour ma part, j'apprécie de temps à autre un bon jeu « prise de tête », et Ido est certainement l'un des meilleurs de son type.

Vous pourrez découvrir dans la règle les mécanismes assez simples qui le régissent. Bien sûr, le tablier convient plus à deux ou quatre joueurs qu'à trois. Pour qu'Ido reste un jeu abstrait stratégique, on peut même jouer à deux contre deux, soit l'un en face de l'autre, soit côte à côte.

Le seul reproche finalement, c'est l'épaisseur de la boîte, dont plus de la moitié est inutile. Il fallait bien trouver un défaut…

Vivement le prochain Bernhard Weber !

Merci à Gilles qui m'a offert ce magnifique jeu.