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Titre | Manilla |
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Auteur | Franz-Benno Delonge | |||
Éditeurs | Gigamic Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur Zoch Cliquez pour accéder au site officiel de l’éditeur |
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Année | 2005 | |||
Joueurs | 3 à 5 | |||
Public | enfants, ados, adultes | |||
Durée | 1 h | |||
Mécanismes | affectation de travailleurs, économie, gestion | |||
Thèmes | bateaux, Inde, Asie du Sud-Est, Orient, transports | |||
Emplacement | étagères du rayon M | |||
Festival de Cannes | Sélectionné 2006 | |||
Deutscher Spiele Preis | 3e Prix 2005 | |||
Règle du jeu | ||||
Ressources | ||||
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La boîte de Manilla rappelle un peu celle de Niagara. Pas étonnant puisqu'il s'agit du même éditeur. Mais là s'arrête la ressemblance. Manilla est un jeu de paris. À tout moment, vous devez décider où placer vos pions, pour qu'ils soient du meilleur rapport. Contrairement à ce qui est le cas dans les jeux de hasard complet, les joueurs disposent d'éléments qui peuvent orienter leurs choix. Si les trois bateaux n'ont avancé, au premier et deuxième tour, que d'une case, il est clairement intéressant de parier qu'ils n'arriveront pas au bout de leur parcours ! Les possibilités de jeu sont importantes, mais la part de pur hasard reste trop importante pour que le jeu devienne un jeu tactique. Un exemple : les pirates attaquent les bateaux qui s'arrêtent sur la case 13. Lorsqu'au troisième tour trois bateaux se trouvent de une à six cases de cette fameuse case 13, le gain est donc de 1 pour deux. Il est alors intéressant de jouer le pirate, s'il est encore libre. Lorsqu'un seul bateau est en mesure de parvenir à la case 13, le gain est beaucoup plus faible, et rares sont les joueurs qui s'aventurent à parier sur un gain aussi faible. Mais si le bateau s'arrête effectivement sur la case 13, autant dire que le joueur pirate a gagné la partie ! De même, la distribution des cartes en début de partie peut s'avérer désastreuse. Si vous tirez deux cartes que vous êtes le seul à posséder - c'est possible - vous ne disposerez d'aucune complicité parmi les joueurs, et votre denrée restera assurément au port, si vous n'achetez pas la place de capitaine durant plusieurs tours. Le matériel de jeu est très agréable, avec de jolis pions en bois tourné. Le plan de jeu n'est hélas pas à la hauteur du reste du jeu, et la traduction souffre de quelques fautes et inversions de paragraphes. Jeu de hasard et de paris, Manilla est assez plaisant à jouer et conviendra à un public familial ou à un groupe d'amis, qui veulent avant tout s'amuser des déboires de leurs compagnons de jeux. Les calculateurs choisiront un autre jeu. J'ai personnellement été un peu déçu par Manilla après avoir lu des commentaires dithyrambiques à son sujet. Heureux contre-effet : ça m'a donné l'occasion de découvrir Fjorde, et de redécouvrir Big City du même auteur, auxquels j'ai joué sans me lasser pendant plusieurs jours. |
Bibliographie
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François Haffner avant 2009 |