Mars

Chacun le sait, depuis que les premières sondes ont photographié la planète rouge

Cliquez pour en savoir
plus sur Wikipédia : on a connu des environnements plus accueillants. Le moins qu'on puisse dire, c'est que cette atmosphère est parfaitement rendue dans le jeu : tout est rouge avec certes des nuances : rouge foncé, rouge un peu moins foncé, etc.

Heureusement que le jeu est astucieux, car il n'est guère sexy. Les seules notes de « couleur » sont les colons représentés par de petits pions blancs de la taille d'un cachet (non sécable).

Mars est à rapprocher des autres jeux de colonisation, tels que Puerto Rico ou Les Colons de Catane. Le principal intérêt du jeu réside dans l'importante interaction entre les joueurs qui peuvent s'échanger, de gré ou de force, les éléments nécessaires à leur entreprise colonisatrice. Chacun peut orienter sa colonie comme il le souhaite, en développant par exemple des unités militaires ou, au contraire, des centres de recherche.

La durée du jeu est bien fixée, et peut être ajustée selon l'objectif qu'on se fixe en points de victoire. On a le temps de développer une stratégie, voire de changer son fusil d'épaule, si on est contrarié dans ses intentions.

En fait, il ne manque qu'une seule chose dans le jeu : une unité de production de peinture, pour repeindre la planète de manière un peu plus chatoyante