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Titre | Palais Royal |
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alias | Vauban | |||
Auteur | Xavier Georges | |||
Éditeur | Filosofia | |||
Année | 2008 | |||
Joueurs | 2 à 4 | |||
Public | ados, adultes | |||
Durée | 1 h | |||
Caractéristique | prototype | |||
Mécanismes | affectation de travailleurs, collecte, combinaisons, majorité | |||
Thèmes | Grand Siècle, histoire | |||
Emplacements | archives V, réserve P | |||
Boulogne-Billancourt | Prix 2007 | |||
Sites officiels | ||||
Règle du jeu | ||||
Vidéorègles | ||||
Ressources | ||||
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Primé à Boulogne-Billancourt sous le nom de Vauban, le jeu de Xavier Georges a changé de thème pour se situer à Versailles, et s'appeler Palais Royal. La réalisation somptueuse, due en particulier au talent de l'illustrateur Michael Menzel, mais aussi à l'abondance et à la qualité du matériel, donne vraiment envie de jouer. Palais Royal n'est pas en soi révolutionnaire (ce qui semble logique vu le thème). On retrouve des mécanismes éprouvés d'autres jeux : pions à distribuer entre plusieurs lieux, majorités, actions à réaliser sur plusieurs lieux dans un ordre déterminé. Si vous avez aimé L’Âge de pierre ou Cuba, vous ne devriez pas être dépaysé, et ce d'autant plus que l'illustrateur est le même. La réalisation de l'édition française est très réussie. Nous avons la chance de bénéficier d'une édition monolingue, alors que nos amis anglophones « subissent » une édition bilingue, où le texte explicatif de chacun se trouve nécessairement réduit. Les cartes de lieu ont deux faces. L'une est richement illustrée, mais sans commentaires. L'autre face servira pendant les premières parties, le temps de se familiariser avec les effets des huit cartes de lieu. Le principe du jeu est de positionner des serviteurs dans le palais, en les faisant d'abord rentrer par la grille principale, puis se déplacer de pièce en pièce pour atteindre les lieux de pouvoir : cabinet du roi, chambre de la favorite, etc. Le but est de remporter des points de victoire, essentiellement en recrutant des nobles. Chaque fois qu'un serviteur a fait son office, il quitte le palais. Il s'agit donc de bien gérer ses ressources et ses influences. On ne ressent toutefois pas d'impression d'impuissance comme dans de nombreux jeux où les possibilités sont aussi importantes. Les nobles sont en gros de deux types : les couples qui rapportent beaucoup de points de victoire mais ne font plus rien jusqu'à la fin du jeu (à quoi ça sert d'être noble, s'il faut travailler ?), et les nobles seuls qui rapportent moins de points de victoire, mais aident un peu le joueur par leurs faveurs. Il ne faut pas négliger le pouvoir très puissant de certains nobles, comme celui qui permet de se déplacer en diagonale : dans les faits, il permet tout au long du jeu de se déplacer deux fois plus vite dans le palais. Comptez une ou deux parties pour assimiler les règles.
L'énigme du Palais RoyalSans rien nier à la qualité des illustrations de Michael Menzel, force est de constater qu'il a pris d'amusantes libertés avec l'histoire de France. Bien que Louis XIV Mais Louis XV Deux erreurs au moins se sont glissées dans l'illustration…
Sources Wikipédia : pour le mobilier À Boulogne-Billancourt sous le nom de Vauban
Un immense merci à l'auteur qui a eu la gentillesse de m'offrir un des prototypes de Vauban : un cadeau que le collectionneur apprécie vraiment. Il est un peu dommage que le thème initial n'ait pas été retenu : il était certainement plus en adéquation avec les mécanismes du jeu. Peut-être les éditeurs ont-ils eu peur que Vauban
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Bibliographie
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François Haffner Paul Lequesne 28 décembre 2008 |