Squint

Ça faisait un petit bout de temps que je lorgnais sur les boîtes de Squint. Et comme souvent, c'est auprès de ma boutique parisienne préférée (Variantes, mais chut, pas de publicité) que j'ai trouvé l'objet convoité de longue date.

En moins de deux jours, je traduisais rapidement toutes les cartes, car le principal défaut du jeu est qu'il est entièrement écrit en langue barbare. Cependant, on peut aussi tout à fait y jouer en utilisant les cartes de jeux similaires comme Pictionary en famille ou Kiproko.

Rien d'exceptionnel dans la règle : vous devez dessiner un mot et les autres doivent le trouver. Le dessinateur et le découvreur marquent tous les deux des points. L'auteure est même généreuse puisqu'elle autorise à dire des mots comme oui, non, tu chauffes, tu refroidis.

La difficulté et, en même temps, le plaisir du jeu proviennent du matériel de dessin. Il vous faut faire avec les 72 cartes disponibles, et rien d'autre. Le temps est court et certains dessins sont vraiment difficiles à imaginer.

Bref, un vrai grand plaisir.

Variante

(traduite très librement du site officiel)

On étale les cartes face cachée sur la table. À son tour, le joueur tire aléatoirement 5, 6 ou 7 cartes. Après avoir regardé les formes, le joueur note le mot qu'il a l'intention de dessiner. Il a alors le temps d'un sablier pour faire son dessin. Les points sont attribués comme suit :
5 cartes = 3 points, 6 cartes = 2 points, et 7 cartes = 1 point.

On peut aussi jouer avec les cartes de mots de Kiproko, et imposer de dessiner l'un des six mots de la carte tirée.